dimanche 24 février 2019

Le Défi Hivernal de l'Île-Bizard

Le défi hivernal de l'Île-Bizard est un peu comme son coin, bizarre (désolé pour le mauvais jeu de mots).

On ne sait jamais trop à quoi s'attendre, il peut neiger, faire beau mais froid, il peut y avoir de la neige au sol, ou les rues peuvent être dégagées, on n'est jamais sûr de rien.

Ce matin c'est la pluie verglaçante qui était au rendez-vous. Une mince couche de glace qui recouvrait le sol, et rendait chaque pas difficile, alors que dire des pas de courses...

Les coureurs se sont tout de même pointés au départ de la toute première course du circuit Endurance et les jeunes ont fait honneur au tout premier évènement de la journée avec une brochette de coureurs qui n'attendait que le signal pour s'élancer.



Malgré des conditions qui laissaient à désirer, ils ont réussi à démontrer que le terrain ne les ralentiraient pas et ils ont connus de beaux succès avec une victoire en moins de 8 minutes.

Sacha Trudel de Montréal termine premier lors de la cours inaugurale de 2 kilomètres avec un temps de 7 minutes 46 secondes.
Pour les coureurs moyens, ces conditions n'ont pas détruit l'envie de s'élancer mais on doit admettre que plusieurs se sont découragés avant même de prendre le départ avec plusieurs no show. De même il y a eu plusieurs changements de catégories, les coureurs de 10 kilomètres se rangeant plutôt du côté du 5 kilomètres.

Les organisateurs essaient toujours de faire en sorte que cet évènement soit un succès, et tous les bénévoles étaient aux rendez-vous pour montrer le chemin des inscriptions.

On trouvait facilement l'inscription


Malgré une pluie qui ne voulait s'arrêter les enregistrements allaient bon train

On a donc pu bénéficier d'une organisation sans faille pour s'assurer que tout était en place pour les coureurs qui avaient décider de braver la température.

Pour ce qui est de la course comme telle, on mentionnera que le premier kilomètre était relativement aisé avec un parcours sur asphalte passablement dégagé. Lorsqu'on abordait le deuxième kilomètre et jusqu'au point de retour (la marque du 2, 5 kilomètre) le terrain était passablement difficile, une surface glacée, rabotteuse, couverte d'une pluie fraîche qui rendait le tout très glissant.

Ceux qui avaient eu l'idée heureuse de se munir de crampons en ont grandement bénéficier, ce qui n'était pas le cas de l'auteur de ces lignes qui en a bavé un peu plus ce matin.

Les bénévoles se préparent pour l'accueil de la première course

Heureux malgré tout d'avoir terminer
En tout près de 400 coureurs ont pris part aux différentes épreuves ce matin. Félicitations à tous ceux qui ont eu le courage de sortir s'amuser avec les autres coureurs malgré une température moins qu'invitante.



samedi 23 février 2019

Les facteurs de motivation

Source: Pexels.com


Se motiver de façon continue est parfois difficile pour le coureur.

Lorsqu'on se donne un premier objectif, comme courir un marathon, ou bien de perdre 20 kilos, on est fier lorsqu'on atteint notre objectif, mais après? Comment se motiver?

J'ai souvent mentionné que ce qui compte le plus c'est de se donner des objectifs autour de l'entraînement. Aller courir 3 fois par semaine, faire une séance d'intervalles par semaine, courir une longue run tous les dimanches, augmenter sa distance totale de 5 % par semaine.

Ces objectifs nous permettent de ramener nos réussites autour de petits succès qui nous permettent de profiter pleinement des bénéfices de l'entraînement.

Il faut prendre conscience des bienfaits que l'entraînement, peu importe sous quelle forme, apporte à notre santé globale.

Les spécialistes s'entendent pour vanter les mérites des séances d'entraînements régulières sur l'organisme. Mais on peut facilement perdre sa motivation comme individu lorsqu'on n'a plus d'objectif spécifique en tête.

Pour ma part je crois que faire de la compétition est une récompense en soi. Je ne fais pas mon entraînement pour un évènement spécifique, je suis presque toujours prêt peu importe le moment de l'année pour faire une distance raisonnable. Aussi je choisi les épreuves auxquelles je participe en fonction de mon amour pour l'évènement lui-même, ou de mon besoin du moment de me retrouver avec d'autres coureurs.

Parfois mes critères sont simples, la proximité de l'évènement. Parfois plus compliqués comme ce que cet évènement représente dans mon imaginaire, New York par exemple. Mais même si je me laisse gagner par le désir de performer lors de ces évènements, il y a une chose qui est certaine: peu importe le résultat de la course, que ce soit un succès, un temps médiocre ou pire un DNF, je ne renoncerai jamais à mon sport préféré.

Il me garde en santé et il me permet de faire tellement d'autres activités qui seraient plus difficiles n'eut été de la forme physique que j'ai développée à cause de cet entraînement.

J'ai trouvé cet article dans Runner's World qui suggère différentes méthodes pour garder la motivation. Je pense que quelques-unes de celles décrites ont plus de mérite que d'autres.

Je suis assez d'accord que de se lever le matin pour aller courir donne la sensation d'avoir de l'avance sur les autres mais ça devient plus difficile à tenir si vous avez le sommeil fragile et n'avez pas connu une bonne nuit. Même chose si votre conjoint(e) ne partage pas vos intérêts et que vous lui servez de réveil en vous préparant pour votre course.

De même que courir avec quelqu'un d'autre puisse être motivant, il faut cependant être maintenant deux personnes à s'adapter à l'horaire d'entraînement, et que vous arrive-t-il si le ou la partenaire ne suit plus?

Il faut tout simplement s'adapter, choisir un endroit dans votre horaire que vous pourrez conserver sans impacter votre vie personnelle et qui vous permettra d'avoir du plaisir pendant la course.

Et surtout vous rappeler que vous faites ça pour votre bien-être avant toute chose.