jeudi 1 octobre 2015

Ascension du Kilimandjaro – Jour 3





On s'est levé dès six heures ce matin. Il y avait une petite fête car c'est l'anniversaire d’une de mes compagnes de voyage, elle célèbre ses 30 ans aujourd'hui.

On prend un peu de retard à cause de tout ce brouhaha autour de la petite fête improvisée, mais ici on s'en fout un peu tant qu'on arrive avant la nuit.

Aujourd'hui le trajet contient trois sections: la première est d’environ 300 mètres plus élevée, la deuxième elle, nous amènera jusqu'à 4 500 mètres et finalement on redescendra à 3 600 mètres pour le camp de nuit.

Je n’arrive pas à déjeuner comme il faut ce matin, je souffre d’un début de nausée. C'est un des signes du mal des hauteurs.

Dès les premiers pas, je me sens essoufflé. Ça promet!

La sortie est difficile et le doute s’installe dans ma tête. Je m'interroge carrément sur ma capacité de terminer la route d’aujourd’hui et par le fait même, l'ascension.


On va comme ça pendant plusieurs heures et je me sens découragé car j'ai l'impression que je n’y arriverai pas. Finalement notre guide nous annonce que nous sommes à une heure de la deuxième étape. On dirait bien que j'ai manqué quelque chose car je n'ai jamais eu connaissance qu'on avait franchi la première section et donc nous sommes maintenant techniquement déjà au-dessus de
4 000 mètres, une marque importante pour l’acclimatation et pour ne pas souffrir du mal des hauteurs.

Je suis revigoré par l'annonce et on arrive sans encombre à la Lava Tower. Par contre pour le lunch je ne suis pas capable de manger ou presque...

Au sommet de Lava Tower
 
Une pause d’à peine 30 minutes et c’est reparti pour la descente. Çà devrait être plus facile mais ça ne l'est pas tout le temps. Je dérape et tombe par terre un de mes jeunes compagnons m’aide à reprendre pied. Petit incident sans conséquence, rien de grave pas une égratignure, du Alain à son meilleur J

Deux heures s’écoulent et on arrive au nouveau campement. Mon porteur, M. Martini, m'attends pour me rappeler que c'est lui transporte mon bagage. Ici les porteurs travaillent dure, vingt kilos sur la tête et ils en profitent pour nous dépasser durant l’ascension. Pour M. Martini, le pourboire est comme pour les autres, tout à fait mérité.


Je suis très fatigué, je veux m'étendre mais à peine ais-je la tête sur mon matelas de campign que quelqu'un vient me sortir d'un demi-sommeil: diner!

En fait on découvre ensemble que c'est plutôt une collation. On reste là un bon moment puis je me lasse et je reviens à ma tente mais encore une fois, peu de temps après un de mes compagnons vient me chercher pour le vrai souper.

On jase je mange enfin pour de vrai, on rigole on fait de charades.

Bon. Soirée terminée! Je suis dans ma tente, demain ce ne sera pas plus facile, alors ça m'énerve un peu. On verra bien. Lights out!


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