vendredi 29 avril 2011

Le rôle du sommeil dans l'entraînement

Beaucoup d'experts vous le diront, le sommeil est un élément essentiel de la bonne forme.

Il faut maintenir une moyenne de huit heures de sommeil régulier afin de maximiser la récupération lors des entraînements.

Cette semaine j'avoue que j'ai manqué à ce commandement et ma semaine a bien faillit se solder par un échec à rencontrer mes objectifs.

En plus de gérer les multiples nuits d'insomnie, difficilement explicable dans le moment, j'ai dû composer avec un horaire chambardé par le travail et les obligations familiales.

Mardi j'ai manqué mon entraînement régulier, à cause de l'horaire qui ne convenait plus. Je me suis donc mis en tête de me reprendre mercredi matin, mais malheureusement la nuit de mardi à mercredi a été très courte, dû à une insomnie.

J'ai donc décidé de passer l'entraînement en me promettant de me reprendre jeudi.

J'apréhendais l'entraînement de jeudi car la semaine n'était pas couronnée de succès jusqu'a présent.

Pour achever le tout, la nuit de mercredi fût encore pire que la précédente.

Mais qu'à cela ne tienne, ayant définitivement oublié l'idée de trouver le sommeil à 6 hrs du matin je me suis habillé, j'ai enfilé mes souliers de courses et hop direction le parc pour un entraînement matinal.

Pas banal cet entraînement, 3 X 800 m à 110% avec des reprises de 400 m entre chaque. Le tout précédé de 1,4 k de réchauffement et suivi d'un autre 1,4 k de refroidissement. Disons que le coeur n'y était pas au début.

Cependant ça s'est merveilleusement passé. J'ai fait mes 3 boucles en faisant moins d'effort que je ne l'aurais cru. J'ai même fait une boucle plus rapide que demandé.

Je ne sais pas si c'est de faire du speedwork le matin qui m'a réussi ou si c'est simplement la frustration dû au manque de sommeil, mais je suis finalement très content d'être aller faire cette petite sortie si tôt le matin.

Et vous? Comment arrivez-vous à gérer votre horaire de vie "normale" et votre entraînement?

Au plaisir de vous lire.

mardi 26 avril 2011

Les randonnées en montagne

Je le mentionnais dans mon billet précédent, je ne suis pas certain si la randonnée en montagne est prescrite pour les coureurs.

Les opinions semblent diverger, et si l'on soigne des blessures aux genoux ou aux chevilles c'est sans doute contre-indiqué.

Je suis aller faire une longue rando hier. Au New-Hampshire. Une balade près de 3:30 aller pour un autre cinq heures de randonnée. Il y a plusieurs choses à surveiller lors d'une telle randonnée.

Tout d'abord la longue période de flexion de jambes durant le voyage, la position assise quoique fréquente pour les gens qui travaillent dans un bureau, peu causer des problèmes si on fait un exercice violent tout de suite après. Mon épisode de tendinite du genou m'a laissé suffisamment de souvenir pour que je sois sur mes gardes.

Par contre, comme la randonnée ne demande pas un effort du même type que la course, je ne crois pas qu'il y ai de problème à faire un tel voyage avant de gravir une montagne. Ceci dit, je prends soin de modifier fréquemment ma position au volant afin d'éviter d'être trop fatigué.

Ensuite, il faut redoubler d'attention lorsqu'on fait la randonnée, d'une part les pièges sont nombreux et il suffit d'un rien pour se fouler une cheville ou se tordre un genou.

Pour moi c'est exactement le genre de pratique que j'apprécie, ce genre de randonnée exerce mes réflexes et m'habitue à éviter les pièges, je crois que je réagis mieux lorsque je rencontre un petit obstacle sur la route pendant mon entraînement à cause de cela.

Ensuite l'exercice est excellent pour augmenter la capacité aérobique. La marche détendue et soutenue permet de développer d'avantage son endurance et apporte beaucoup de bienfaits à l'organisme.

Il faut aussi se rappeler que quoique moins intense que la course à pied, par sa durée et selon le trajet choisi, l'effort est équivalent. Il faut prendre soin de bien s'abreuver tout au long de l'exercice (une fois au dix minutes). Personnellement je traîne un Camelbak (sac à eau) qui contient 2 litres d'eau et je reviens rarement avec une seule goutte d'eau de réserve.

Il faut aussi s'assurer de bien se nourrir, avant, pendant et après la sortie. Je traîne des noix, des raisins, des canneberges et un petit lunch pour lorsque j'atteint le sommet.

Finalement il faut aussi suivre la randonnée d'une bonne séance d'étirements, oublier de le faire peut se traduire par des douleurs musculaires qui traînent quelques jours après la sortie. On dit 5 minutes d'étirements par heure d'exercice, j'en fait un peu moins mais l'important c'est d'en faire.

J'ai quelques photos de ma randonnée, au plaisir de savoir si vous avez des exercices ou des passe-temps sportifs qui complètent votre entraînement.


Où peut-on se promener en chandail dans la neige?


Vue du sommet, 4.459 pieds plus tard

vendredi 22 avril 2011

Le Speedwork ou l’entraînement en vitesse.

La dernière session s’est bien déroulée malgré la demande accrue en énergie.

Une session de speedwork vient parfois chercher l’énergie dont on dispose. Pour moi c’était hier soir la première officielle de ce programme de dix semaines. J’ai fait du speedwork tout l’hiver mais quand on fixe soi-même les objectifs, on peut ne pas être aussi exigeant qu’un coach, ou pire qu’un programme informatique !

Les objectifs du speedwork a pour but de faire augmenter la vitesse moyenne générale du coureur. On se doute que de courir toujours à la même vitesse, en augmentant la distance permet d’augmenter son endurance, mais si on ne pousse pas ses limites, on ne s’améliore pas, et possiblement on pourrait dans les pires cas voir cette endurance se détériorer.

De plus l’entraînement en vitesse permet au coureur de faire face aux obstacles de la nature, les côtes ou les descentes rapides sans subir de perte importante d’énergie.

Les entraînements en vitesse peuvent aussi être la cause de blessures, donc il faut s’assurer qu’on le fait selon ses capacités et aussi qu’on écoute son corps. Les petits bobos perçus durant l’entraînement se révèlent parfois être extrêmement douloureux au repos.

La séance d’hier comprenait 4 séries de 800 m à une vitesse entre 8% et 10 % plus rapide que mon objectif sur 10 km. J’ai trouvé le challenge assez bon, j’avais un peu de difficulté à maintenir le pace alors je devais consulter mon aide fidèle, mon Nike+ qui est connecté à mon IPod, la combinaison musique et technologie qui me permet de bien gérer ma vitesse.

Les ralentissements se faisaient surtout sentir lorsque je perdais le focus, lorsque mon esprit se mettait à réfléchir à d’autres trucs, ce qui arrive souvent après une certaine distance, dans mon cas environs après le premier 500 m. Il me fallait donc vérifier mon temps à tous les 200 m pour m’assurer que je maintenais une vitesse globale dans les spécifications.

Mission accomplie, donc satisfait de mon entraînement. Seul hic, je suis retourné sur la piste intérieure (concours de circonstances) alors je n’ai pas forcément mis tous les oeufs dans le panier (c’est d’occasion en ce weekend Pascal ?) pour m’assurer de guérir cette blessure qui se rappelle à moi ce matin.

Je me promets de détailler les différents types d’entraînements au fur et à mesure où je progresserai vers mon but ultime la course du 4 juin.

Je suis un peu ambivalent avec mon programme de training électronique... j’ai découvert sur Nike+ les entraînements qu’ils offrent et j’avoue que celui-ci me tente un peu. Mais je me questionne, est-ce une bonne idée de changer de programme maintenant?

L’intérêt que j’ai avec le programme de Nike+ est le fait qu’ils me forcent à courir des distances plus grandes que celle visée (j’aurais des séances de 12 k pour un objectif de 10k). Je trouve que cette façon de s’entraîner a des vertus car la tête sait très bien que la distance finale n’est pas l’objectif, que la capacité de courir celle-ci est déjà réglée. Mais je me demande si je risque pas de m’user d’avantage que nécessaire et donc perdre de la rapidité avec ce type d’entraînement?

Si quelqu’un lit ce blogue et a une opinion sur le sujet, merci de m’en faire part ?

mardi 19 avril 2011

Les petits bobos...

Soigner les blessures fait souvent partie du lot des coureurs de distance.

J'ai personnellement éprouvé plusieurs fois le besoin de prendre une pause dû à un problème causé par l'exercice de mon sport préféré.

La première blessure sérieuse fût une tendinite du genou. Je venais de terminer mon premier marathon, c'était au début des années 80 et alors les spécialistes de la médecine sportive n'étaient pas légion.

Je me rappelle que les symptômes ont commencés alors que j'avais décidé d'aller rejoindre un copain qui courait le Marathon d'Ottawa. Parti le matin même de la course depuis Montréal, après une randonnée de 2:30 heures, j'avais eu l'idée géniale de rejoindre mon ami à la mi-parcours et courir avec lui, à froid, sans réchauffements.

Le changement brusque de la position stationnaire à celle de la course avait eu raison d’une musculation déjà taxée par plusieurs années de problèmes avec mes chevilles. Dès lors que la douleur apparut, il me devenait extrêmement difficile de continuer l’entraînement pour mon deuxième marathon qui avait lieu au printemps cette année la.

Je me suis mis à chercher l’avis d’un médecin, celui-ci me conseilla rapidement de penser à faire un autre sport : « la course n’est pas pour vous ». Mes oreilles incrédules refusaient d’admettre ceci, j’avais déjà complété un marathon, il devait bien avoir tort.

J’ai décidé d’aller chercher un deuxième avis, un médecin d’un ami, d’un ami. Vous voyez le genre. Lui aussi après quelques minutes me conseilla vivement de me mettre au macramé. Sans vouloir vexer personne, ce n’est pas le genre de sport qui m’attirait!

Finalement, en désespoir de cause, je me décidais à téléphoner à un athlète qui avait participé aux Jeux du Québec pour lui demander conseil. Il me référa à l’une des seules cliniques sportives de l’époque, située alors sur la rue Frontenac.

Une fois sur place, le médecin consultant eu rapidement fait de diagnostiquer un problème de pronation excessive ce qui causait un déséquilibre dans la position de ma jambe et donc créait une demande de compensation trop grande au niveau de l’articulation du genou.

Il me donna une ordonnance pour une paire d’orthèses et un traitement aux ultra-sons et me renvoya chez moi. Avant de le quitter, je lui fit part de mes inquiétudes : « vous savez, avec les autres médecins qui me conseillent de ne pas courir, je suis aux arrêts depuis 3 semaines et le marathon c’est dans moins d’un mois. Combien de temps vais-je attendre avant de recommencer l’entrainement? ». Le médecin regarda sa montre et me dit : « j’attendrais encore 2 jours avant de reprendre l’entraînement ».

Ces paroles étaient un baume sur mon âme de coureur meurtrie. Dès le jeudi j’étais de retour à l’entraînement, j’ai appris à mettre un peu la douleur en sourdine et une fois équipé de mes orthèses je n’ai plus jamais souffert d’une tendinite du genou.

Par contre depuis la fin de l'hiver j'ai mal à la fesse droite. Une douleur qui semble être apparue à cause d'un entraînement hivernal trop fréquent sur une piste de 200 mètres intérieure avec une inclinaison. J'espère en venir à bout seul, mais sinon j'irai chercher l'aide d'un physiothérapeute.

Il existe plusieurs blessures du coureur, certaines sont plus ou moins faciles à traiter. Mais l’important, avant de lancer la serviette, c’est de consulter un médecin qui s’y connait. On a souvent trop de respect pour nos bons spécialistes. Ils sont très bons c’est certain, mais ils ne sont pas spécialistes de toutes les disciplines.

Questionner, demander un deuxième avis, on ne sait jamais, ça pourrait vous garder en santé.

Et vous, vous avez eu des blessures? Avez-vous eu de bons conseils pour vous remettre sur pieds?

Erratum

Correction...

Dans mon dernier billet j'aurais dû écrire:
1ière séance : 6 kilomètres à 65% ou endurance fondamentale (selon la formule que vous préférez. 2ième séance : 1,5 kilomètre à 65 % (EF), 3 kilomètres à 80 % (ou demi-train) et 1,5 kilomètre à 65 % (EF) (cool down). La troisième séance un autre 6 kilomètres à 65 % (EF).

dimanche 17 avril 2011

Bilan de la première semaine

Bilan de la première semaine

Hier j’ai complété la cédule de la première semaine.

Résumons. 1ière séance : 6 kilomètres à 65% ou demi-train (selon la formule que vous préférez. 2ième séance : 1,5 kilomètre à 60 % (DT), 3 kilomètres à 80 % (ou train) et 1,5 kilomètre à 60 % (cool down). La troisième séance un autre 6 kilomètres à 65 %.

Dans tous les cas, je n’ai pu résister à courir plus rapidement que la vitesse prescrite. Mon training n’est pas ultra scientifique, j’utilise Smart Coach sur le site RunnersWorld.com. J’ai fait partie du Club des Vainqueurs pendant une courte période et j’ai suivi les conseils du coach Jean-Yves Cloutier un des bons de la profession. Malheureusement je ne me suis jamais adapté à sa méthode, je ne parviens pas à m’améliorer en me concentrant uniquement sur la durée des sorties.

J’ai besoin de me mesurer par rapport à la distance courue et je trouvais qu’en ne me fiant qu’à la durée, je perdais de la vitesse au lieu d’en gagner. J’aurais peut-être complété mon dernier Marathon de meilleure façon si j’avais suivi ses conseils, mais je crois que le défaut était que je n’avais qu’une faible supervision de la part du coach. Il offre un programme d’assistance par courriel ou téléphonique à plusieurs personnes, mais je crois qu’il faut un entraînement plus personnalisé pour que ceci porte fruit.

Je suis donc revenu à la méthode de l’assistance via Internet. Il existe une foule de programmes, MapMyrun, Nike+, et certainement un millier d’autres sites offrent des outils en ligne. Pour moi, l’entraînement de RunnersWorld fait l’affaire. Il m’a permis de passer de sédentaire à coureur régulier en trois mois. Je l’ai utilisé à quelques reprises pour m’aider à me fixer des objectifs. Dans le moment, j’ai une barrière psychologique à franchir et le petit training m’aide à y arriver.

Utilisez-vous les services d’un coach? Comment est-ce que vous aimez l’expérience?

samedi 16 avril 2011

Boston dans deux jours!

Je n’y serai pas bien entendu. Mais j’ai des amis qui y participent et je les salut bien bas. Il faut du courage, de la détermination et une énergie d’enfer pour parvenir à se qualifier pour le plus prestigieux des marathons actuels.
Patricia s’entraîne depuis quelques années et l’an dernier elle réussi le temps de qualification, depuis elle nous tient en haleine avec son journal sur le web. Inspirant dites-vous? Très inspirant. Même si nous, les pauvres mortels qui n’arrivont qu’à enligner que difficilement les 42,2 kilomètres qu’il faut pour compléter la distance ne pouvons que rêver de compléter un tel défi, il n’en demeure pas moins que nous partageons les mêmes peines, les même joies, et les mêmes difficultés. Que l’on s’entraîne pour un 5, 10, 21 k ou un Marathon, on a toujours des moments de joie, de découragement et des moments où on doit simplement se laisser aller pour ne pas devenir complètement marteau lorsqu’on performe moins bien une journée.
Boston c’est tout de même la légende. Je me rappelle lorsque j’ai couru mon premier Marathon. À cette époque Alberto Salazar était le roi du Marathon, il disputait la ligne d’arrivée à Bill Rodgers. Ils brisaient record sur record. Un peu plus près de moi, Jacqueline Gareau remportait le légendaire marathon dans la controverse de la tricherie de Rosie Ruiz. Pour moi Jacqueline Gareau était une inspiration. Elle montrait à nous les coureurs du dimanche que tout était possible.
Je n’ai jamais couru un des prestigieux marathons de New-York où d’ailleurs mais Montréal est devenu mon Boston à moi. Je n’envisage pas de parcourir cette distance à nouveau dans un futur rapproché, mais il conserve une place privilégiée dans mon cœur pour cette épreuve particulière du monde de l’athlétisme.
Je me rappelle encore les départs impressionnants sur le pont Jacques-Cartier, nous étions 12 ou 13 000 coureurs. Lorsqu’on se tenaient immobiles sur le pont on le sentait vibrer. Tous ces coureurs qui sautillaient parvenaient sans aucun doute à faire bouger cette immense masse de béton et d’acier.
Les départs étaient donnés par la garde franche de la marine. Les coups de semonces (je ne me rappelle plus très bien si c’étaient de coups de canons ou de mousquets) nous donnaient le départ. Et, à cette époque, il n’y avait pas ces merveilleuses petites puces électroniques qui captent notre temps réel, donc, les coureurs de la masse dont je faisais partie, étaient pénalisés dès le départ. Mais quelle atmosphère. Les coureurs, nombreux, la foule qui nous saluait tout le long du parcours, l’énergie était palpable.
Lundi matin, plusieurs milliers de personnes prendront le départ sur Main Street dans la petite ville de Hopkinton. Pour plusieurs, se retrouver sur la ligne de départ signifiera déjà mission accomplie.
Je souhaite bonne chance à tous les coureurs et les envie d’être parvenus à se présenter en tout honneur sur la ligne de départ.

jeudi 14 avril 2011

Les petits oiseaux et les gros chiens

Troisième jour du programme d'entraînement.

Ce matin, 50 % du parcours à 70% et 50 % à 80%.

Un peu frisquet ce matin malgré le soleil et la persistance du printemps à prendre sa place. J'ai déjà dit que c'est agréable d'entendre le chant des oiseaux le matin mais c'est aussi le moment de la journée ou les propriétaires de toutous promènent leur fidèles bêtes et ceci veut souvent dire "gare au mollets" pour les coureurs.

Ce matin j'ai remarqué la variété et les différents styles de ces meilleurs amis des hommes et des femmes. Beagle borgne avec la démarche clopin-clopant, Labrador noir un peu fou, Grand Caniche enjoué; elles sont toutes de braves bêtes à condition que leur maîtres s'en occupe et s'assurent qu'elles comprennent la signification de partager l'espace. Ce matin rien à dire, tous ces dignes représentants de la race canine se sont bien tenus en présence de l'humble coureur que je suis.

Mais il y a des jours où ce n'est pas toujours comme ça. Je comprends un peu mieux depuis quelque temps pourquoi les chiens agissent ainsi et dans la majorité des cas, la responsabilité en revient à leurs maîtres. Les animaux agissent selon ce qu'on leur permet de faire et si certains se mettent à me courir après parce que j'ai le malheur de croiser leur chemin dans un parc d'abord conçu pour les être humais, c'est parce qu'ils croient que c'est correct.

Je ne sais pas quelle expérience vous avez eu avec les chiens, mais pour ma part, à toutes les fois où je dois en croiser, je me méfie, je me déplace pour m'éloigner du chemin de l'animal et je l'observe pendant toute la durée de ma rencontre avec lui.

Revenons à la course. Ce matin, comme pour celui précédent, ce fut difficile de commencer la course, mais comme je devais faire le premier 1.5 K à une vitesse plus lente, j'y suis parvenu sans trop d'effort. Cependant j'ai connu un passage à vide, est-ce parce que je ne mange pas avant d'aller courir? Je trouve difficile de prendre quelque chose et sortir immédiatement, j'ai l'impression d'avoir une boule dans l'estomac. Me lever plus tôt pour pouvoir me donner le temps de manger et digérer un peu me semble très difficile car je me lève déjà tôt.

Que faire? Suggestions?

Bonne journée!

mardi 12 avril 2011

Jour deux

Aujourd'hui je me suis levé tôt pour courir.

Et vous? Êtes-vous matinaux où coureurs de fin de journée?

Personnellement, je suis plutôt du genre fin de journée. Le matin n'a jamais été ma période de haute performance. Mon meilleur temps à vie en course sur 10 km a été accompli à 7heures le soir.

Lorsque j'ai commencé à m'entraîner, j'avais des copains qui préféraient courir le matin et je me faisais violence, mais c'est vraiment le mot, violence! Pour aller courir avec eux.

Avec le temps j'ai surtout organisé mon agenda pour courir le soir, toutefois il y a plusieurs avantages à courir le matin.

Tout d'abord l'agenda personnel. Nous avons souvent des engagements familiaux ou sociaux qui nous demande d'être disponibles le soir, insérer une séance d'entraînement veut souvent dire de dire non aux autres choses, alors, un petit jog le matin réduit l'impact sur les autres trucs de la vie.

Ensuite la quiétude. Le matin, en effet, les rues sont désertes et les quelques coureurs qui se lèvent tôt pour faire la même chose ne sont pas légion. Le printemps est souvent la meilleure période de l'année pour courir le matin. La chaleur du soleil qui n'est pas trop vive mais qui nous réconforte, les oiseaux qui chantent, le calme de la ville (pour les citadins comme moi), sont autant de raisons pour apprécier ce moment du jour.

L'appétit. En courant le matin, on sollicite le reste de l'énergie qu'on avait engrangé avant le couché, et selon la distance que l'on courre on prendra ou non le temps de se mettre quelque chose dans l'estomac avant de partir. Pour ma part je n'arrive pas à manger si tôt le matin avant d'aller courir, alors j'ai très faim au retour et je mange avec un bien meilleur appétit. Et vous? Êtes-vous du genre à manger avant de sortir?

Mon entraînement de ce matin consistait en un 6 kilomètres à 60%. Pas difficile et même un peu frustrant. Ayant couru tout l'hiver à 75% ou 80% en salle, je trouve difficile de me "pacer" et de ralentir. En fait je n'ai pas été capable de courir aussi lentement que demandé, mais bon, je crois qu'il faut aussi se laisser aller quelques fois et profiter de la façon dont on se sent.

Bon, et bien, bonne journée à toutes et à tous.

Objectif 2011

J'ai ouvert ce blog pour partager mes nouveaux rêves, défis personnels, concernant la course à pied.

Après un retour à l'entraînement il y a de cela maintenant près de 3 ans, j'ai eu le temps et l'envie d'essayer toutes les disciplines de distance, en débutant par le modeste 5 kilomètres, j'ai lentement augmenté mes distances de courses, pour compléter un premier 10 kilomètres en septembre 2008, puis l'année suivante, c'était le semi-marathon.

Une performance toute ce qu'il y a de banale, mais disons que, vu les circonstances après un si long silence dans le domaine de la longue distance j'étais suffisamment satisfait pour profiter de ce moment avec une certaine satisfaction.

Qui ne dure pas longtemps, car on se dit toujours qu'on aurait pu, qu'on aurait dû faire mieux, n'est-ce pas?

Il faut s'interroger sur l'impact du vieillissement dans l'accomplissement de l'activité physique. Plusieurs spécialistes disent qu'il est normal de constater une détérioration de la performance avec l'âge. Malheureusement, pour plusieurs personnes, ceci devient une excuse. Après tout, les spécialistes me disent que je ne devrais pas m'attendre à courir aussi rapidement, alors ça devrait être comme ça n'est-ce pas?

Mon seul problème c'est que, combien d'entre nous, modestes coureurs sans trop d'assistance, savons quel est notre point limite? Notre summum? Ce top du top, qu'on ne pourra, ne saura jamais dépasser? Avons-nous vraiment pousser nos limites lorsque nous avions 20 ans? Est-ce que nous devons obligatoirement nous dire que c'est impossible de faire mieux qu'à cet âge là?

J'ai finalement couru le marathon de Montréal en 2010. Piètre accomplissement dans ma vie de coureur, je suis un de ceux qui ont fermé le peloton... je n'aurais jamais cru que ça m'arriverait. Un peu découragé le monsieur lorsqu'il regarde tout cela, pourtant, j'ai envie de dire: rewind.

Quels étaient mes objectifs en courant ce marathon?

Vitesse: je me suis entraîner à une vitesse de 7 - 7:30 tout le temps, je ne pouvais difficilement anticiper faire mieux que 5:30, même si je me suis bercé d'illusion en me disant que je pourrais sans doute faire 4:30 :p

Endurance: mon premier et ultime objectif était de terminer la distance, trop longtemps sans faire ce genre de distance, terminer c'est déjà bien. Résultat : accompli.

Deuxième objectif d'endurance: courir toute la course. Depuis mon premier marathon en 1980, j'ai toujours eu de la difficulté avec le passage à vide, le mur. Résultat, à toutes les courses j'ai toujours dû arrêter, voir marcher un, deux ou même quatre kilomètres. J'espérais courir toute la distance, quitte à ne pas faire le meilleur des temps. Résultat : accompli.

Alors, j'ai atteint la plupart de mes objectifs, pourquoi ne suis-je pas satisfait?

Le premier problème est la durée. Je me suis entraîné sérieusement, j'ai fait tous mes tests, 32k (2 fois) et 35 k en pratique, avec une moyenne qui me permettait de croire que j'aurais un bien meilleur temps que ce que j'avais anticipé.

Les 15 ou 20 premiers kilomètres ont été beaucoup plus difficiles que prévus. Et je me sentais fatigué au départ. J'avais apporté des barres énergisantes et ma ceinture de bouteille d'eau, mais lors du départ j'étais un peu stressé et j'ai laissé ma ceinture, mes barres énergisantes et mon cellulaire dans mon sac de voyage. Je n'avais en tout et pour tout que mon Ipod pour me tenir compagnie et comptabilisé ma performance. Il s'est mis à défaillir au 20 kilomètre. À partir de ce moment là, je n'ai jamais pu savoir à quelle vitesse j'allais (outre la marque des 21 ième kilomètres qui me gardait encore optimiste pour 5:15 ou moins).

Je me suis donc préservé, j'ai préféré atteindre mon objectif de courir toute la distance quitte à ne pas terminer aussi bien que je l'espérais.

Cependant j'étais loin de me douter de la "lenteur" à laquelle j'évoluais.

Résultat? Fin de course super lente, j'avais le pace car derrière moi! LOL Mais quand j'y repense, je n'ai pas raté tous mes objectifs. Sauf que cela m'a dissuadé de me remettre au marathon cette année.

Depuis que j'ai recommencé à courir je me dis que je suis capable de revenir sous les 6 minutes du kilomètre et en fait j'ai déjà brisé la marque 2 fois au cours des deux dernières années mais sur 5 kilomètres. Cette année mon nouvel objectif c'est le 10 kilomètres sous les soixante minutes.

Je débute aujourd'hui un entraînement de 8 semaines (je me suis maintenu tout l'hiver) qui m'amènera à mon objectif pour le 4 juin.

Je ferai part de mes progrès sur ce blog.