samedi 4 juin 2011

Victoire !

Je l'ai finalement atteint mon objectif de 10 kilomètres en deça de 60 minutes :)

Il était temps, je commençais à sérieusement douter d'y parvenir un jour.

Je vous raconte comment ça s'est passé.

Tout d'abord réveil à 4:50 am impossible de me rendormir par la suite. Gizmo (mon chat) me lèche la figure mais j'ai pas envie de le repousser, je sais qu'il faut me lever. J'ai besoin de prendre mon temps, pas de stress avec l'heure ce matin. Ma cheville droite élance. C'est drôle j'ai eu mal à la gauche mais jamais à la droite...

Déjeuner régulier, rien de spécial. En passant la recette d'hier soir, pas super bon. C'est ça quand on travail avec des restes :p

Après avoir revu mon attirail je m'habille et quitte la maison à 6hrs am. À cette heure là il n'y pas de traffic ce qui fait que j'arrive sur les îles de Bouchervilles parmi les premiers à 6:40 am.

Après avoir constaté que rien n'est prêt pour la cueillette des dossards je retourne vers la bagnole. Ma cheville droite élance toujours.

Je me permet un petit jog de réchauffement, la douleur ne disparaît pas.

Je test ma ceinture de bouteilles d'eau. Celle que j'avais acheté pour le Marathon de Montréal et qui n'a jamais servie. Et bien, elle ne servira pas non plus aujourd'hui. Constat. Elle est trop large même en réduisant la prise du velcro au maximum, elle glisse sur mes fesses, je n'ai pas envie de jouer avec ça ce matin. Elle restera dans la bagnole.

Il fait frais ce matin. 10 celsius, mais ça se réchauffe rapidement. Je vais sans doute laisser mes pelures dans la voiture et courir en short et en t-shirt.

Je laisse mon IPod dans ma poche ce matin. Il m'a trop causé de problème en entraînement, pas question de me fier sur lui ce matin (merci Dominick de m'avoir fait penser que c'est bien pour se concentrer de ne pas écoûter de musique) toute mon attention est sur la course. Seule ma bonne vieille montre avec chrono que je cliquerai au départ de la course et mon Ipod pour enregistrer la distance mais sans les écoûteurs.

Je me présente au départ de la course à 7:45 am. Les gens se déplacent déjà vers le départ, .5 kilomètre plus loin. En arrivant on nous fait patienter, le départ du 21 est 10 minutes avant le nôtre et les coureurs(euses) passeront par le même chemin, alors on attend sur le côté.

Puis on s'approche du départ. Un petit pont branlant, lorsque tous les coureurs le foulent ça bouge. Pas rassurant dirons certains. Je regarde devant, ça me revient... ici pas de capteur pour les puces électroniques au départ, donc le temps final est le temps de l'horloge...

Un léger handicap quand on songe que le goulot d'étranglement est bien réel au départ de cette course et il faudra faire avec. Si je veux atteindre mon objectif il ne faudra pas compter sur le "chip time".

Le départ est donné. On se faufile tant bien que mal et quelques dizaines de mêtres plus loin on commence à prendre un ryhtme de course. Deuxième souvenir... ici les balises sont mal faites. La marque du 1er kilomètre apparaît après 2:20 minutes de course (j'aimerais bien ça mais c'est impossible). Je me rappelle que les points d'eau sont de meilleurs repères. Mais il faut attendre le sixième kilomètre pour retrouver un certain niveau de confiance dans les pannaux. Il faut vraiment se discipliner si on ne veut pas manquer son coup et les premiers 5 kilomètres sont selon la sensation plutôt que selon les marques.

Au 4 ième kilomètre ma blessure à la fesse gauche, héritage d'un entraînement trop fréquent sur la piste intérieur de Claude-Robillard cet hiver (on tourne toujours du même sens), ré-apparaît. Pas grave, pas le temps de penser à ça. La douleur à la cheville a disparue elle.

Au septième kilomètre l'acide lactique se met à me faire souffrir. Je combat en restant zen et en relaxant mes muscles, ça passe.

Au huitième c'est une vieille blessure à l'épaule qui se rappelle à mon bon souvenir. Pas grave, on ne va pas commencer à s'en faire avec ça si près du but.

La marque du neuvième se présente. Je suis en 51:32, ça va bien pas de soucis.

Dernier sprint enthousiaste à 300 mètres de l'arrivée. Je regarde l'horloge, 59:27 minutes. Ouf, c'est juste mais j'y suis parvenu!

Une question dans ma tête, comment ai-je pû faire pour ralentir autant dans le dernier kilomètre en sprintant sur 300 mètres? Impossible. Je ne peux avoir couru ce dernier kilomètre en huit minutes.

Encore une fois la mesure est défaillante.

J'en suis à me dire que la course des îles de Boucherville devrait être rebaptisée la Fun Run des îles de Boucherville. Un certain manque de sérieux dans l'organisation, je ne comprend pas le système de mesure et je l'avais déjà constaté il y a deux ans (mauvaise mémoire qui m'a fait choisir cet évènement pour pourchasser mon objectif :p

Bon, ben c'est fait.

Temps officiel sur sportstats.ca = 59:34. J'aurais aimé plus éclatant, mais compte tenu de ce que je viens de raconter, on va dire que ça fait :))))

Maintenant j'attaque mon prochain objectif. Le semi-marathon en septembre. D'ici là, sans doute un ou deux autres 10 km histoire de bien cimenter ce temps.

Merci de vos encouragements, ils m'ont tenus compagnie ce matin. Une raison de plus de donner ce que j'avais à donner pour atteindre mon objectif :)

Je vais sans doute garder cette médaille et ce dossard un petit bout.


5 commentaires:

  1. Et bien... je t'ai laissé des beaux bravos hier soir et je crois bien que j'ai du ne pas appuyer sur la bonne touche puisque je constate que mon commentaire n'y est pas... alors... comme il n'est jamais trop tard pour bien faire... Youhou!!! Bravo!!! Le moral du coureur doit bien aller après cette barrière du 2 heures franchie! Go go go Alain... une belle saison en perspective!

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  2. Pas 2 heures, 1 heure...mince...j'en arrahce avec mes commentaires!

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  3. Merci Patricia :) J'espère que tu commences à voir la fin du tunel avec ta blessure :p

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