mercredi 27 mai 2015

Les orthèses


Malgré les nombreuses années consacrées à l'entraînement et la course à pied les petits bobos ne disparaissent pas pour autant.

Coureur depuis le début de mon adolescence j'ai toujours souffert d'un handicap avec mes pieds.

Mon premier marathon terminé je m'étais remis immédiatement à l'entraînement, j'ai couvert le sujet de long en large dans un blog précédent aussi je ne reviendrai pas sur les détails, mais j'ai subi une blessure et j'ai appris ce qu'étaient les orthèses.

Ma première paire je me la suis procurée auprès d'un podiatre. Il m'avait fait une batterie de tests et m'avait remis une paire de semelle intérieures que j'ai portées pendant des années. Par la suite, après un arrêt de la course à pied qui a duré plusieurs années, j'ai recommencé et je me suis à nouveau blessé au genou. Cette fois je savais quoi faire et je me suis rendu chez un spécialiste des orthèses (lire, pas un podiatre) qui m'a vendu une paire d'orthèses dont j'étais moyennement satisfait.

Tout d'abord le matériel utilisé était beaucoup plus épais, et donc plus rigide. La flexibilité moindre ce qui me forçait à choisir des souliers plus large que la normale et au final, le confort n'était pas le même qu'avec mes premières orthèses.

Modèle d'orthèses du détaillant

L'hiver dernier je me suis fait voler mon matériel de course à pied. J'avais laissé le sac bien à la vue sur le banc du passagé et un voyou a brisé ma fenêtre pour le prendre (sans doute qu'il croyait y trouver un ordinateur). Pour le malfaiteur, sans doute qu'il y a eu déception, mais pour moi, la valeur de la perte n'était pas moins élevé qu'un portable...

Je suis donc aller me faire fabriquer une nouvelle paire d'orthèses, mais cette fois je suis retourner chez un podiatre. J'ai été ravi du service offert par la Clinique Podiatrique Lachine. La Dr Gaudreault offre un service hors pair. 

Tout d'abord on prend des photos de la démarche, on prend un scan digital des pieds, et le cas échéant (le mien) on prend également des rayons-x.

Force est d'admettre que je n'ai pas les pieds d'un champion du 100 mètres. Qu'à cela ne tienne, avec les orthèses je suis en mesure de pratiquer mon sport sans subir de blessures qui apparaitraient normalement dans ma condition.

Les orthèse que je possède maintenant sont plus minces que celles d'avant, l'image ci-dessous donne une vague idée (ce n'est pas le même modèle) avec des points d'appui selon le besoin et offre une plus grande flexibilité.

On doit s'habituer au port d'orthèses et il faut habituellement plusieurs semaines d'accoutumance, pour moi il a fallu près d'un mois avant de porter celles-ci pendant toute la journée.

Par contre je les porte tout le temps depuis quelques semaines et je n'ai aucune douleur. Je les ai portées pour mes randonnées, pour ma course à pied, la marche et même le vélo.

Je les porte tout le temps car ceci aide ma posture en général.

Je pense que comme les souliers, les supports telles que les orthèses doivent être choisies avec précaution et on doit s'assurer d'être servi par un professionnel, la différence de prix, si elle existe est très faible compartivement au bénéfice.

lundi 25 mai 2015

Mont Pitchoff

Le mont Pitchoff est reconnu comme étant une montagne accessible pour les débutants.

Du haut de ses 3 600 pieds, le point de vue est très intéressant.

L'acension est progressive. Du stationnement sur la route 73, on entâme une marche d'un kilomètre dans les bois sans trop forcer.

La montée devient un peu plus rapide dès lors qu'on termine ce premier kilomètre. Il n'y a pas d'endroit particulièrement difficile, et même les jeunes enfants peuvent grimper cette montagne sans trop d'effort.

Il existe deux pistes qui peuvent être emprunter soit le sentier de l'est (East Trail) et celui de l'ouest (West Trail). Tous deux sont accessible à partir de la route 73, le premier que vous rencontrer après le lac Cascades est le sentier de l'ouest. Certains montent par le sentier de l'ouest pour redescendre par celui de l'est. Il est conseiller de laisser une auto dans le stationnement des deux sentiers, car marcher le long de la 73 peut se révéler hasardeux.


L'acension

Le mont Pitchoff possède cinq sommets.

Durant votre montée il vous sera possible d'admirer les monts Cascades et Algonquin.



Vous verrez en chemin le point de vue (View point) ou se trouvent deux grosses roches les Balance Boulders qui semblent se tenir en équilibre. Puis vous parcourerez un autre kilomètre afin de rejoindre le premier sommet.


De là vous pourrez prendre la suite des 4 autres sommets ou décider de rebrousser chemin par où vous êtes venus.

Comment s'y rendre

Le mont Pitchoff est rejoignable par la route 73 après avoir rencontrer le village de Keen. Il faut prendre la sortie 34 de l'autoroute 87 et rejoindre la 9N-S et la 73-W,  que l'on doit emprunter sur plusieurs kilomètres. Une fois dépasser le village de Keen on doit faire environs 12 kilomètres et dépasser le lac Cascades. Il existe quelques stationnements le long de la route facilement identifiables qui vous donneront accès à la piste.

Spécifications:

Difficulté: Facile
Élévation: 1090 mètres
Dénivellation: 425 mètres
Distance aller-retour: 6,5 km
Durée: Environ 5-7 heures 

jeudi 21 mai 2015

Entraînement mixte

Les différentes formes d'entraînements permettent de briser la monotonie et d'augmenter le tonus musculaire global.

Tout en continuant d'augmenter ma performance en course à pied, j'ai joint la randonnée en montagne, et dernièrement, j'ai recommencé à faire du vélo.

Je n'ai pas le meilleur équipement pour performer en vélo, un Escape de Giant. C'est un bon vélo, malheureusement je suis toujours à fond et je n'ai plus de vitesses pour aller plus rapidement. Bon j'exagère un peu, j'ai encore besoin d'un peu d'entraînement avant d'en arriver là, mais il m'arrive tout de même régulièrement de me rendre compte que je suis aux limites des capacités de mon vélo.

Pour les randonnées tranquilles à vélo, c'est une très bonne machine. Mais lorsqu'on désire augmenter la performance, on arrive rapidement à tester ses limites.

Ceci dit, je ne suis pas un vrai cycliste, et c'est mon premier vélo digne de ce nom. Je vais m'en contenter encore quelques temps, mais si je tiens parole, l'année prochaine il aura sans doute un petit copain pour les randonnées matinales.

Je m'en sers pour me rendre au bureau et je parcours ainsi près de 40 km par jour, un bon entraînement quotidien.

Cette semaine, pour la première fois, j'ai combiné le vélo le matin et le soir, à une course à pied à l'heure du lunch. J'ai l'impression d'avoir forcé un peu car je ressens une douleur on dirait un claquage de cuisse.

Il me faudra sans doute prendre un peu de repos ce weekend afin de laisser mes muscles se reposer.

La combinaison des trois types d'exercices contribue à l'amélioration globale de ma forme physique, la course est plus facile, plus performante, le vélo est plus rapide et les randonnées moins pénibles.

Il y a beaucoup à dire de l'effet combiné des entraînements, mais pour moi c'est vraiment la sensation que tout est plus facile, tant au niveau exercice qu'au niveau de ma vie en général.

Aujourd'hui j'ai parcouru mon premier 19 kilomètres en un temps record, il est vrai que dame nature a contribuée car j'avais le vent dans le dos, mais ce n'était qu'une douce revanche sur mardi soir alors que j'avais un vent de front, un vent d'orage, tout le long du retour.

mardi 19 mai 2015

Randonnée du mont Wright Peak

Après ma première excursion de l'année, j'ai du admettre que j'avais commencé un peu rapidement à augmenter la cadence.

Bien que la randonnée du mont Giant n'ait pas été à proprement dire, une mésaventure, le temps de récupération me semblait un peu long. Il m'a fallu près de quatre jours avant d'arrêter de sentir mes muscles endoloris.

Je compte bien sur la pratique pour réduire ce temps de récupération, à je l'espère, moins d'une nuit.

L'ascension du Kilimanjaro se fera en six jours (incluant le retour) au cours desquels, chaque jour sera suivi d'une nouvelle montée, il faudra donc bien profiter des moments de repos pour récupérer et espérer ne pas devoir endurer des douleurs de la veille.

Le mont Wright Peak

J'ai choisi cette montagne en raison de quelques caractéristiques. Tout d'abord je désirais une montagne moins exigeante que le mont Giant, son dénivelé de 730 m (soit 200 mètres de moins que Giant) et la durée estimée de la rando (6 heures contre 7) et finalement le fait qu'elle soit loclaisée dans les Adirondaks ont été les principales raisons de mon choix.



Ascension

Une fois sur la piste, après s'être enregistré, on progresse tout d'abord lentement sur un terrain relativement accessible. On croise une intersection à 1,6 Km où il nous faut prendre le sentier de droite. On progresse ainsi en pente douce jusqu'à une magnifique chute, qui à elle seule vaut le déplacement.

On reprend l'ascension pour rejoindre une nouvelle intersection, là une affiche nous indique qu'il nous reste 0.4 mile pour atteindre le sommet du mont Wright Peak.

Ce somment dénudé est très exposé aux vents et à la pluie, aucun arbre sur la cime. Il faut donc être prudent si on prévoit des intempéries.


Les  derniers mètres peuvent représenter de petits défis si la température s'en mêle, il faut avoir des souliers avec une bonne adhérance car l'eau de ruisselement mélangée à la glace ou la neige pourrait vous jouer des tours.



Un avion s'est écrasé sur le mont Wright et une plaque commémorative y a été  installée. Il semble qu'on puisse encore voir des vestiges de l'appareil sur la montagne, si vous êtes chanceux vous pourrez sans doute les retrouver.










Comment s'y rendre

Le mont Wright Peak est situé près du village de Keen, il faut prendre l'autoroute 87 sud, et la sortie 34. Le panorama de la route 9N-S ainsi que celui de la 73-W,  que l'on doit emprunter sur plusieurs kilomètres, valent le détour. La rivière Ausable longe la route, et il faut éviter de se laisser trop distraire car la route peut devenir achalandée par moments.

On doit se stationner au Adirondak Loj à un coût de $10 U.S. On y retrouve une boutique du randonneur pour les cas où on aurait fait quelques oublis avant de partir.

Spécifications:
Difficulté: Intermédiaire
Élévation: 1396 mètres
Dénivellation: 732 mètres
Distance aller-retour: 11,3 km
Durée: Environ 6 heures 

Comment s'y rendre

lundi 11 mai 2015

Randonnée au mont Giant

Le 26 avril je suis allé faire ma première randonnée de l'année 2015.

Une première étape pour ce type d'entaînement dans mon calendrier qui me mènera jusqu'en fin août et au Kilimanjaro.

Giant est une montagne dont le dénivelé atteint 3 050 pieds. Donc un bon défi comme première rando de l'année.

Conditions climatiques

Il faut avoir le bon équipement en cette saison car les montagnes de ce type continuent d'être recouvertes de neige et l'idée de gravir celles-ci sans apporter des crampons peut-être pour le moins aventureuse.

La montagne était enneigée dès le premier tiers. La gravir n'en fût que plus compliqué.

Les conditions variaient considérablement, de neige fondante à plaque de glace sur lesquelles ruisselait l'eau courante. Disons que les bâtons étaient aussi les bienvenu lorsque je suis redescendu.

Je me suis légèrement allongé à l'allée car les repères ne sont pas particulièrement évident dans la première partie de la montagne, et j'ai donc fait un petit sommet en guise de pratique en attendant le vrai.

La variation de neige, glace et grande roche plate, m'a obligé à mettre et retirer mes crampons régulièrement, ce qui n'a rien de bien agérable lorsqu'on a déjà la fatigue du trajet dans les membres.

Ascension

J'ai surtout ressenti de la fatigue dans le denier tiers. La neige y atteignait parfois près d'un mètre et même si elle était ferme, il faut redoubler de prudence et s'y enfoncer les pieds et les mains n'est pas rare.

Aussi il faut s'assurer d'avoir non seulement de bonnes bottes à l'épreuve de l'eau mais aussi des grants et de guêtres qui permettent de se protéger et se garder au sec.


Le sommet

 

Un sommet légèrement dénudé qui offre une belle vue peut y repérer très facilement les monts Marcy et Gothics.

Il faut bien se couvrir lorsqu'on atteint le sommet car la température peut aisément atteindre 10 degrés de moins que celle au sol.

La descente

Un mot pour dire que c'est ici qu'on apprécie les bâtons. Il faut surtout les avoir en ce début de saison de randonnée à cause des plaques de glace. La descente est aussi longue que la montée à cause de cette difficulté supplémentaire.

Spécifications

Difficulté: Intermédiaire
Élévation: 1410 mètres
Dénivellation: 930 mètres
Distance aller-retour: 9,7 km
Durée: Environ 7 heures


Galerie de photos









La préparation

Comme je suis un coureur, il est normal que de constater que j'intègre une partie de mon entraînement dans ma préparation.

J'avoue que je n'ai pas fait de recherches spécifiques mais les rares articles que je consultes répètent tous qu'une des bonnes choses à faire est de courir afin d'augmenter mon cardio.

Donc, il va s'en dire que j'ai décider d'augmenter ma distance cette année. Je reviens sur mes promesses, et je cesse de faire exclusivement du 5 kilomètres.

J'ai débuté une progression hebdomadaire il y ade celà près de 4 semaines et je cours présentement 8 kilomètres. Ça va bien, pas de douleurs et pas de fatigue excessive.

J'en ai profité pour me refaire mes orthèses. J'avais perdu les miennes il y a quelques mois, lors d'un vol dans ma bagnole.

Ce n'est peut-être pas un si grand mal, car en définitive, celles que j'ai maintenant me semble beaucoup plus à ma convenance.

La dernière fois j'avais choisi un service spécialisé Orthoconcept. Ce n'est pas que j'étais insatisfait de mes orthèses mais maintenant que j'ai celles fabriquées par un podiatre, je vois la différence (et ce n'est pas parce que mes nouvelles orthèses coûtent plus cher). Mieux vaut s'en tenir aux vrais spécialistes pour ce genre de produit.

Mon médecin le docteur Gaudreault est une jeune excellente professionnelle qui prends bien le temps de vous expliquer ce que causent vos problèmes plantaires s'ils ne sont pas traités.

J'ai commencé à porter mes orthèses une heure par jour, et je l'ai porte maintenant en permanence. Ceci implique que je dois les changer de chaussure à l'occasion (lorsque je cours, ou que je fais de la randonnée) mais ce n'est l'affaire que de quelques secondes et les bienfaits sont évidents.

Je vous parlerai de mes dernières randonnées dans mon prochain bulletin.