dimanche 5 février 2017

Le traumatisme

Je viens de vous raconter mon expérience à New York, je m'étais promis de compléter le tout avant de parler de cette année.

Après la course de NY, j'étais gonflé à bloc. Pour un coureur comme moi, je l'ai mentionné c'est la consécration. J'ai donc continué à m'entraîner avec intensité. Mon temps de NY me confirmait ce que je crois fermement. On peut toujours s'améliorer.

J'ai donc continuer mon entraînement en prévision de ma prochaine course, un demi-marathon à Lachine. Les séances ont continués de s'enchaîner à un rythme régulier sans anicroche. Il y a bien eu ce voyage en Angleterre et Écosse qui a limiter un peu les entraînements, mais rien de dramatique. Ma préparation allait bon train, je pouvais envisager de battre mon record dont je suis venu tellement près  aux U.S.A.

Le matin de la course j'étais confiant.

Le départ est plus ardu que je m'y attendais. Je m'accroche à mon lièvre, sans doute qu'on va se calmer au premier tournant, lorsque la foule se distance. 

J'ai vraiment de la difficulté à maintenir le rythme. C'est impossible, durant les pratiques j'étais plus rapide, sans aucun soucis. 8 ième kilomètre, je dois me faire à l'idée, je suis incapable de suivre le 
lapin.

Deux kilomètres plus tard, avec une moyenne supérieur de 30 secondes au kilomètre que celle prévue, je n’ai plus l'envie. J'appelle ma conjointe: "tu peux venir me chercher? Je n'arrive pas à courir comme j'en ai envie, j'abandonne"

Ces paroles résonnent encore dans ma tête. Pour quelqu'un comme moi, ce n'est pas une bonne chose de lancer la serviette.

Tout mon entourage m'encourage, me dit que c'est normal, que je me mets trop de pression. Je dois continuer d'avoir du plaisir à courir.

Je suis inscrit pour le demi-marathon de Montréal, un mois plus tard. Je me fais une promesse, je vais terminer ce demi-marathon, peu importe mon temps, et je vais avoir du plaisir.

Le jour du départ, je suis sur le pont Jacques Cartier avec des milliers de coureurs. Je trouve ma cohorte et je parle à mon coureur intérieur. Là tu t'énerves pas, laisse faire le lapin, ou bien promet toi de ne pas t'en faire si tu es distancé.

On part.

Le début du parcours est sans anicroche. Je m'accroche à mon lapin, on discute un peu, je suis fatigué mais je tiens bon. Au 10 ième kilomètre je commence à renoncer à le suivre. Mais au miracle un autre lapin nous rejoint qui porte le même temps que le mien... je ne comprends pas mais j'essaie de m'accrocher à celui-ci. Peine perdue quelques minutes plus tard je constate qu'il s'éloigne avec son groupe de coureurs et je dois m'avouer vaincu.

C'est ici que la force mentale prend tout son sens. Il me reste la moitié du parcours à faire et je sais que je n'atteindrai pas mon objectif. 

Qu'à cela ne tienne je me susi promis de terminer. C'est ce que je fais. 15 minutes plus long que mon objectif, déçu et en même temps satisfait de ne pas avoir abandonné une fois de plus.

Mais ça a laisser des séquelles. Dans les semaine qui ont suivies j'ai faillit accrocher mes souliers. J'étais découragé, je n'arrivais pas à comprendre ce qui se passait. Mon entraînement fonctionnait bien, mes résultats me permettaient de croire que j'aurais une bonne performance pourquoi est-ce que je me retrouvais avec de si piètres résultats?

J'ai décider de laisser tomber la longue distance. Je n'ai plus fait de sorties que pour faire des 5 kilomètres. Souvent sans mon Iphone, seulement pour le plaisir de sortir.

Je ne veux pas lâcher la course, je l'ai fait une fois, pendant 10 ans, et ça ne m'a pas aider. J'arrive bientôt à 60 ans. Je réalise combien être en forme est une chance. Je n'ai pas arrêté.

Je me suis même inscrit pour le demi-marathon de Lachine l'été prochain. J'ai recommencé à courir plus de 10 kilomètres, la réhabilitation se fait tranquillement. Pas d'objectif de performance.

Juste pour le plaisir.




lundi 23 janvier 2017

Le parcours

Le départ

Des le coup de départ, la fébrilité est à son comble. des milliers de coureurs ont attendu ce moment, c'est la chance de courir dans la grosse pomme et de faire de son mieux, donner son maximum.

On emprunte le sentier est de Central Park en direction du nord. La première section est plate et sans embûche. Le parcours nous mène de la 72 ième jusqu'à la 110 ième rue. On atteindra le troisième mile en empruntant la rue pour y faire une petite boucle avant de revenir dans le parc pour se rendre par le côté ouest vers le sud jusqu'au 10 ième kilomètre. La partie du retour dans Central Park est plus dénivelée, une petite série d'attaques est possible si vous désirez prendre de l'avance, mais il faut un bon cardio pour maintenir sa vitesse car le dénivelé est assez prononcé.

On ressort de Central Park par la 59 ième, la foule nous acceuille et nous encourage. On emprunte la septième avenue en direction de nul autre que Times Square les artères qui l'entourent sont complètement fermées pour nous laisser la chance de passer.

   

Ensuite, on emprunte la 42 ième encore une fois la foule nous soutien et nous encourage. Quel impressionnant évènement. Le reste du parcours et très plat, aucun problème pour une belle performance, il suffit de s'accrocher à son plan ou au lapin, selon vos préférences.

Pour ma part j'ai suivi le lapin. Une jeune coureuse très en forme. Elle n'était pas très stable par contre et nous avons parfois fait la distance plus rapidement que prévu, pour ralentir par la suite.

Jusqu'au 20 ième kilomètre c'est plutôt tranquille sur le West Side Highway, beaucoup moins de gens s'attardent à nous encourager, qu'à cela ne tienne, nous ne sommes pas là pour les applaudissements.

On boucle le 20 ième dans un tunnel sous Battery Park, dès la sortie on retrouve la foule car le dernier kilomètre nous amènera ainsi à la ligne d'arrivée qui se trouve au coeur du secteur financier au coin de Water Street et Wall Street.

Arrivée dans le secteur financier

Une belle expérience, j'espère la répéter éventuellement.

mercredi 11 janvier 2017

La course

Le matin de la course

Il faut s'assurer qu'on arrive suffisamment à l'avance pour rejoindre son point de départ. Le demi de cette année (2017) débute a 7:30 du matin. Il faut se donner une bonne heure avant la départ afin d'être certain de ne pas manquer le sifflet.

Donc on prendra soin de planifier son itinéraire en fonction de son heure d'arrivée planifiée à Central Park. Pour moi il me fallait ajouter un 30 minutes de métro, et comme je préfère 1:30 d'avance j'avais donc planifier de quitter mon hôtel autour de 5:30 du matin.

Il faut aussi s'assurer de bénéficier du repos requis pour être bien préparer car en ce jour de compétition il ne faudrait pas perdre un niveau de performance parce qu'on a trop fêter la veille!

Accès au parcours

Selon la zone de départ il existe de multiple façons de se rendre à Central Park, mais évidemment il faut privilégier les transports en communs. Cette année le départ est autour de la 72 ième avenue du côté est du parc.

Depuis le l'attentat terroriste du marathon de Boston en 2013, la sécurité est renforcée lors d'évènements d'envergure comme celui du demi-marthon de New York. Il faut montrer patte blanche et franchir des scanners qui confirment que nous n'avons pas d'arme sur nous lors de l'accès au parc.

Ceux qui apportent un sac à dos devront prévoir un peu de retard car il y alors fouille du dit sac.

L'amoncellement des coureurs avant l'entrée au parc peut faire peur si on arrive trop près de l'heure du départ, alors inutile de vous imposer un stress supplémentaire!.


Il faut marcher pas mal pour se rendre à notre propre point de départ

La foule se masse pour le début de la course

Une fois dans le parc c'est la fébrilité de l'attente du signal de départ. On est en bonne compagnie, des milliers de coureurs du monde entier se suivent et attendent patiemment qu'on leur donne le signal.