mercredi 14 novembre 2012

Tour du monde virtuel

Il m'est récemment venu une idée.

Que représente le nombre de kilomètres que j'ai parcouru jusqu'à présent? Bien difficile de le dire, car il m'aurait fallu tenir un journal de bord depuis 1980... un peu long.

Dommage, je peux supposer que ce serait intéressant.

Qu'à cela ne tienne, je me suis dit que depuis mon retour 'actif'' en course à pieds, il y a au moins une façon de me faire une idée de ce que j'ai parcouru.

Depuis le avril 2008 j'enregistre systématiquement toutes mes sorties dans un outil qui s'appelle MapMyRun dont j'ai déjà discuté dans un billet précédent.

En consultant cet outil j'ai remarqué une rubrique: Lifetime achievement. Cette rubrique répertorie systématiquement tout le kilométrage que j'ai parcouru au cours des derniers 4 ans.

Ce n'est pas monstrueux car je ne fais plus de longue distance depuis plus d'un an. Mais tout de même un respectable 5053 kilomètres.

Alors je me suis dit: ou serais-je rendu si j'avais parcouru cette distance en ligne droite?

Bon, on peut choisir différentes façons de voyager, mais mettre cette distance dans Google maps me permet d'illustrer un peu mon parcours et d'ainsi donner un nouvel angle à tout cet entraînement.

Ainsi donc, en parcourant mon 5 kilomètres hier soir c'est comme si j'avais atteint la ville Asunción Nochixtlan au Mexique. Une jolie ville qui d'après Wikipédia est millénaire rien de moins. Une température plus clémente m'aurait accueillie hier soir car elle se maintient autour de 10 C au lieu de l'impression de - 5 C que j'ai ressenti.

Je pense que d'ajouter cette dimension à ma course me permettra d'en profiter d'avantage.

Je tenterai de mettre à jour régulièrement cette portion des Chroniques.

Et vous, avez-vous déjà fait cet exercice?

dimanche 18 mars 2012

La vie et ses cadeaux

J'ai commencé à courir en 1980

Ça fait de celà maintenant 32 ans...

C'est long 32 ans. C'est plus long que le temps qu'il faut pour avoir une famille, c'est plus long qu'il faut pour avoir une noce d'argent, c'est plus long qu'il faut pour avoir une carrière.

C'est long 32 ans.

En 32 ans j'ai appris que j'avais la volonté pour terminer ce que j'entreprends, j'ai appris que pour moi l'entraînement n'est pas un truc "fashion" qui m'aide à devenir plus populaire mais une chose qui m'aide à avoir une vie meilleure.

Cette vie meilleure n'est pas seulement un truc qui demande d'avoir plus d'argent. En fait l'argent n'a rien à voir la-dedans. Enfin pas pour moi.

La vie meilleure, c'est celle qu'on peut vivre pleinement, à 55 ans ou à 85 ans. Ça ne vaut pas la peine d'être là si on est malade et incapable de profiter de ce que la vie nous donne.

Mais comme père de famille, il y a des trucs qui sont la cerise sur le "sunday".

Le fait que mon fils m'ait accompagné dans son premier demi-marathon par exemple.

On a souffert ensemble, mais il s'est avéré plus rapide que son père. Tant mieux, c'est ça qu'on souhaite.

Je ne lui ai pas demandé d'aimer la course à pied. Il s'y est mis. Et puis il a fait un kilomètre, puis un autre. Et un jour, en 2009, nous avons franchi la ligne d'arrivée (moi derrière lui) en vaincoeurs.

J'étais heureux, et content qu'il ai lui aussi réussi à vaincre cette barrière psychologique.

Depuis, il a cessé ses activités en course à pied. Des douleurs l'ont forcées à rechercher un autre type d'activité. Je comprends et je ne cherche pas à lui faire changer d'avis.

Depuis, c'est ma fille, un peu plus vieille qui s'est mise à la course à pied.

Au début, on a tenté de faire une petite compétition en famille, mais elle a abandonnée avant la fin, elle était frustrée de ne pas parvenir à courir au même rythme qu'elle s'était fixé... on est tous passé par là.

Pendant plusieurs mois elle refusait de penser à nouveau à faire un compétition. Nous avons donc commencer à nous entraîner ensemble. On courrait pas trop vite, simplement pour le plaisir... et au fil du temps, elle a reconstruit sa confiance.

Il y a peu de temps nous sommes allés courir à l'Ile Bizare, le défi hivernal. Elle s'en est tirée avec les honneurs et pour la première fois (sans doute la dernière) nous avons franchi la ligne d'arrivée main dans la main.

Un très bon temps pour moi, et elle était fière d'avoir vaincu ses démons et terminer son 5 kilomètres.

Depuis, elle a pris beaucoup d'assurance, la vitesse augmente et la performance aussi, si bien que je suis tout à fait conscient que je ne pourrai plus la suivre tout au long d'une prochaine compétition.

Je n'ai pas chercher à faire de mes enfants des joggeurs. Ils s'y sont mis seuls, et aujourd'hui, je réalise qu'ils me dépassent sans problème. Et ça me rend à la fois fier et heureux pour eux. Ce n'est pas tellement qu'ils soient bons ou non dans cette discipline, c'est qu'ils trouvent quelque chose qui les fait sortir, faire de l'exercice et qu'ils aiment le faire.

C'est ça qui fait la différence dans la vie.

Et vous, avez-vous des enfants? Souhaitez-vous les voir courir un jour?

jeudi 1 mars 2012

Conciliation travail course à pied

J'imagine que certains auront compris l'allusion. Mais disons que j'ai chapardé le titre à cet espèce de dicton populaire qui revient de plus en plus, la conciliation entre le travail et la famille, ou le travail, la famille et le jogging.

On dirait parfois qu'on manque de temps pour tout. On voudrait pouvoir consacrer tout le temps que mérite notre entraînement à celui-ci. En même temps on aimerait passer plus de temps avec notre famille ou notre conjointe / conjoint. Mais pour beaucoup d'entre nous, c'est difficile de concilier le travail, la vie de famille et l'entraînement.

Pourtant, tout le monde dans notre entourage nous encourage à aller dehors, à nous entraîner. Même nos patrons nous dirons souvent: Lâche pas, c'est fantastique que tu t'entraîne.

C'est la même chose pour notre famille, nos partenaires. Pourtant, ce sont les mêmes qui demandent de l'attention, plus de temps et qui sont justifiés de le faire car on ne trouve jamais suffisamment de temps pour être avec eux.

Mais comment faire pour s'entraîner un minimum de temps par semaine sans pour autant faire souffrir notre entourage?

C'est difficile. Il faut éviter de se sentir coupable et se répéter que cet entraînement, ce temps qu'on s'accorde à nous c'est aussi pour eux qu'on le fait.

Personnellement, j'ai recommencé à m'entraîner il y a près de 4 ans maintenant. Et je suis demeuré constant, trois fois par semaine incluant des sorties supplémentaires lorsque je me suis entraîner pour le marathon. Et depuis ce temps j'ai perdu beaucoup de poids.

Je me sens beaucoup mieux et je peux profiter de la vie malgré le fait je fête mes 55 ans cette semaine.

Je ne regrette donc pas un instant d'aller m'entraîner à tous les deux ou trois jours. Pas un instant je ne me suis interrogé sur la qualité de vie que ceci me procure. Et je sais que mes proches apprécient que je sois persistant dans cette pensée.

Mais parfois, c'est difficile de ne pas vouloir prendre une pause, et de redonner le focus à ceux qu'on aime le plus.

Et vous, comment conciliez-vous Jogging et famille?

samedi 25 février 2012

Course hivernale

Le défi hivernal de l'Ile Bizarre

Une course qui est comme le mois de février, imprévisible et souvent froide et difficile. Mais cette année on ne peut dire que ce fût une épreuve accablante.

Bien au contraire, dame nature s'est laissée convaincre de donner une chance à tous de se payer une course avec les conditions les plus favorables à ce temps de l'année.

Température au beau fixe, quelques nuages, 1 Celsius, 0, et oui, 0 pouce de neige dans la rue. Quelle merveille.

J'aime bien cette course car elle me permet de m'amuser avec les autres fous qui n'arrêtent pas de courir l'hiver et qui comme moi, ont hâte de retrouver une température quand même plus clémente.

C'est un peu le lancement de la saison. Après, dans quelques semaines ce sera La Course et marche Populaire de Ville LaSalle puis quelques semaines plus tard, celle de Ville Saint-Laurent ou bien une autre, mais la saison sera bien entamée.

Le défi hivernal s'est donc déroulé dans la joie, coureurs et coureuses se sont donnés à plein pour réussir un bon temps. J'ai eu la joie pour ma part de voir ma fille compléter son premier 5k à vie. Nous sommes partenaires d'entraînement depuis des mois, et je l'ai vu progresser timidement, de coureuse occasionnelle à régulière et j'ai vu sa force et son attitude mentale se taillées au cours de cette période.

Nous avons pris le départ ensemble et nous nous sommes cotoyés tout le long, en nous épaulant mutuellement, en poussant l'autre à accélérer ou ralentir, et finalement, c'est main dans la main que nous avons franchis la ligne d'arrivée avec un temps tout à fait satisfaisant pour tous les deux.

Avoir un partenaire est une source importante de motivation, il ne faut pas manquer une occasion lorsqu'elle se présente. Pour ma part, cet entraînement avec ma fille me force à ne pas ralentir et même à pousser mon entraînement seulement pour me maintenir à son niveau.

Tout celà pour dire que la course fût un beau moment de partage père-fille et une autre fois, pour moi, une occasion de retrouver le plaisir de la course à pied.

Et vous, comptez-vous participer à un évènement de course bientôt? Lequel?

lundi 13 février 2012

L'entraînement hivernal

L'hiver semble une période difficile pour les coureurs occasionnels.

Pleins de bonnes raisons arrivent à convaincre les coureurs du dimanche que ça n'est pas une bonne idée de continuer à se lancer dans l'aventure de parcourir quelques kilomètres dans la neige, ou sur la glace ou pire encore dans 5 pouces de gadoue!

Personnellement, c'est là que je prends la mesure de ma persévérance. Malgré le froid (-20) malgré la neige (15 cm) malgré la glace (et les chutes qui les accompagnent parfois), je trouve le moyen de continuer mon entraînement l'hiver.

Combiner l'entraînement à l'intérieur avec celui à l'extérieur permet d'optimiser le rendement. Un entraînement sur machine permet de conserver le tonus musculaire mais peut s'avérer monotone, alors mieux vaut se munir d'un IPod chargé de notre musique préférée afin de continuer à trouver le plaisir de la course qui manque franchement de nouveaux paysages!

Certains centres d'entraînement offrent aux utilisateurs de regarder la télé pendant la course. Pour moi il s'agit d'un élément de distraction de trop. Par contre l'utilisation d'une machine permet de maintenir et progresser semble-t-il tout autant que la course sur route. Donc il s'agit d'un choix personnel, prendre la décision de s'entraîner sur un tapis roulant versus dehors dépend de notre attitude envers la monotonie du paysage et l'endurance au froid. Une solution est sans doute de regarder la télé :) Outre les centres sportifs, plusieurs personnes s'équipent d'un tapis à la maison. On gagne ainsi beaucoup de temps (plus besoin de se rendre au Gym) et souvent d'argent (l'adhésion à un club sportif peut parfois coûter plus cher que l'amortissement du tapis roulant).

Voir également l'article Running et tapis de course pour d'autres informations sur les comparaisons entre l'entraînement sur la route versus sur une machine.


Il existe également de centres sportifs offrent des pistes intérieur. Une piste intérieur offre la possibilité au coureur de continuer son entraînement naturel, sans grande différence avec l'entraînement extérieur, hormis l'avantage de ne pas avoir à subir les intempéries de dame nature.

Il faut par contre tenir compte des règlements pour les palestres qui possèdent des circuits intérieurs. Certaines "forcent" les coureurs à s'entraîner en courant toujours dans le même sens. Si la piste est incurvée, certaines blessures pourraient être possibles pour un coureur qui maintient une distance de 5 à 10 km sur piste intérieur. Mieux vaut se renseigner, ou alors, choisir d'utiliser la piste comme complément pour les entraînements en vitesse "speed work".

Pour ma part c'est ce que je préfère. Je m'entraîne sur une piste intérieure certains soirs de la semaine mais tous les weekends sont conservés pour la course à l'extérieur. Le froid n'est pas vraiment un argument, car on a tôt fait de se réchauffer. Mais il faut maîtriser l'art de courir sur la glace (plus ou moins lisse) et d'éviter les endroits trop glissants afin de ne pas faire de chute.

Et vous? Vous courrez à l'extérieur l'hiver?