Est-ce que ce type d'entraînement est suffisant?
Je ne me sens pas extrêmement rapide, finalement. Est-ce que j'arriverai à soutenir une vitesse de moins de 6 minutes / kilomètre sur une distance de 10 kilomètres?
C'est facile de le faire sur 3 kilomètres, mais sur 10? J'y suis parvenu sur une distance de 5 kilomètres mais ça fait déjà quelques semaines que je ne pousse pas autant.
Bien sûr j'ai augmenté la distance, j'ai fait les entraînements en vitesse, j'ai fait les tempo run, les long run, alors quoi?
Est-ce normal de douter de soi si près du but?
Je ne sais plus. La dernière fois où j'ai respecté mon training j'ai complété la distance mais j'ai fait un temps misérable. Est-ce que l'histoire va encore se répéter?
Pleins de doutes qui m'assaillent...
Mautadit... j'aimerais être plus certain, me sentir plus fort, me sentir capable de bousculer cet objectif qui pourtant était décevant lorsque j'avais vingt ans, qui m'aurais fait abandonner la course lorsque j'avais trente ans, mais aujourd'hui il me semble que c'est un objectif si difficile à atteindre, que j'ai beau m'entraîner de façon régulière depuis des mois je ne me sens toujours pas capable de percer ce fameux mur mental.
Vieillir apporte ce genre de doutes. Enfin c'est ce que je crois. Mais en réalité je dis souvent qu'on a beau vieillir on ne peut être certain qu'on ne parviendra pas à améliorer son temps. Il paraît qu'en veillissant on doit s'attendre à moins bien performer, mais comment sait-on qu'on a performer à son maximum si on n'a jamais été suivi par un entraîneur professionnel? Comment savoir si notre limite a déjà été atteinte?
Bon. Assez d'appitoiements.
J'ai complété mon entraînement de mardi et de ce soir sans problèmes. Je maintiens la vitesse prescrite, je devrais être remplis de confiance alors disons que je vais arrêter de m'en faire pour les prochains jours et continuer à me préparer en continuant à viser le succès pour le 4 juin.
Dimanche j'ai profité de la belle journée pour aller ajouter une randonnée à mon training alternatif.
Le mont Chauve près de Orford.
Un dénivelé de près de 600 m parcours jugé facile pour habitués de la randonnée, il offre quand même un bon défi et une superbe vue au sommet du lac Stukely.
Il faut tout de même se prémunir d'un bon bidon d'anti-bibittes pour ne pas se faire dévorer par les mouches noires (chose que je n'avais pas dans mon attirail et j'ai payé le prix tout comme mon amour qui s'est faite dévorée pendant près de trois heures).
Voici quelques photos du sommet, un bel endroit très près de Montréal qui vaut la peine d'être visiter.
Vue du sommet en compagnie d'autre randonneurs
Et vous, avez-vous des doutes sur vos performances? Vous arrive-t-il de vous questionner sur votre capacité d'atteindre votre objectif? Que faites-vous dans ces moments là?