dimanche 28 juin 2015

Le Mont Chauve

Mont Chauve

Petite randonnée au Québec hier après-midi. Comme ma blessure aux côtes continue de m'incommoder, je préfères prendre un peu de repos, à vrai dire, même cette petite sortie semble m'avoir causer plus de problème que j'aurais espérer. En effet la nuit dernière a été interrompue régulièrement par des réveils occasionnels causés par la douleur.

Cette petite montagne est agréable et pose très peu de difficultés. Le sentier est plat sur la majeur partie du trajet, avec des escaliers de pierre ca et la bien posés pour assister le marcheur qui malgré tout sentirait une certaine fatigue.

On accède au sentier à partir du stationnement du camping du lac Stuckley, il faut parcourir envrions 2 kilomètres avant de rejoindre la boucle qui mène au somment. À ce point, le sommet peut-être rejoins par le côté long qui possède une pente moins abrupte (3,9 kilomètres) ou le côté court de 2,9 kilomètres. Idéalement vous voudrez prendre l'autre côté pour redescendre et ainsi avoir une vue complète du paysage autour de la montagne.

Situé dans les cantons de l'est, à proximité de Magog, et tout près du mont Orford le mont Chauve est facilement accessible à partir de Montréal. Il vous faudra un peu plus d'une heure de route et vous y êtes.

Il faut prévoir des frais pour les occupants et le stationnement, une sortie un peu cher quand on sait que la plus part des montganes du nord des Etats-Unis ne chargent aucun frais de stationnement ou d'accès mais une montagne tout à fait adéquate pour ceux qui ne veulent pas voyager trop longtemps.

Il s'agit d'une bonne montagne pour les débutants. Comme je le disais plus tôt, aucune difficulté technique et une randonnée de 3 heures pour ceux qui sont en forme. Un peu plus pour les débutants.

La chaleur qui régnait hier m'a fait réaliser que l'été est bel et bien arrivé, l'humidité rendait l'ascension moins agréable et il faut porter moins d'épaisseurs si on ne veut pas être incommoder.

J'en profites pour tester mon équipement pour le Kili, hier j'ai porter mon chapeau, un Tiley à large rebords et j'a porter un chandail blanc. Il paraît que porter des couleurs clairs éloigne les moustiques. En fait, c'est le fait qu'on ai moins chaud avec un chandail clair qui fait en sorte qu'on ai moins chaud et donc on ne transpire pas autant et on attire moins les moustiques.

Fiche technique
Hauteur: 600 mètres
Dénivelé: 330 mètres
Distance: 10.3 kilomètres
Difficulté: facile
Durée: entre 3 et 4 heures  

mardi 23 juin 2015

Les blessures

Ce midi je suis allé m'entraîner à l'heure du lunch.

Un entraînement difficile, car hier matin j'ai fait une chute à vélo. Je me rendais au bureau, une distance de 19 kilomètres, dans un sens. La sol était mouillé mais comme je suis un peu entêté, ce n'est pas suffisant pour m'arrêter. Le problème est survenu à une intersection, j'ai appliqué les freins mais la roue arrière a crue bon de rejoindre celle de devant, ce qui m'a placé dans une facheuse position et j'ai chuté sur le côté.

Le bras bien enfoncé dans les côtes lorsque je me suis relevé, et l'orgueil et le corps avaient pris un coup.

Qu'à celà ne tienne je me suis rendu à destination, et le soir j'ai refait le trajet en sens inverse, histoire de vérifier s'il s'agit d'une grave blessure ou d'une ecchymose.

Je penses qu'il s'agit de la deuxième option. En effet je me suis rendu à la maison sans trop d'encombre et ce matin, malgré une nuit ou le sommeil fût interrompu à cause de la douleur et des mauvaises positions, je suis parti de la maison avec mon équipement de course.

Je suis parvenu a faire mon 5k habituel, mais disons que la performance n'était pas au rendez-vous.

Il m'arrive souvent de continuer à m'entraîner malgré les blessures. Il ne s'agit pas toujours de choix heureux, je dois parfois m'arrêter plus longtemps pour permettre à mon corps de se réparer. Mais jusqu'à présent je pense que la plupart du temps j'ai fait les bons choix.

On ne connaît pas vraiment les limites de notre corps, ou sa capacité de se réparer.

Sans vouloir offenser les spécialistes, la médecine ne semble pas tout comprendre lorqu'il s'agit de blessures corporelles. Celles de coureurs encore plus.

Sans dire de ne pas écouter son médecin, je dis, testez vous, voyez s'il s'agit d'une blessure sérieuse ou d'un petit bobo. Il est facile de se dire que ça ne va pas suffisamment pour aller courir, mais c'est vous qui y perdrez au final.

En consultant différents sites, je constate que le meilleur remède est de ralentir l'activité physique. La douleur persiste après trois jours, je vais devoir écouter mon corps :)


lundi 15 juin 2015

L'entraînement et le vieillissement

Le vieillissement est une des choses avec laquelle un coureur doit composer.

Les années s’accumulent et finissent parfois par ralentir les ardeurs. Cependant il serait faux de croire que l’âge nous empêche de courir. Prenez le cas d’Hariette Thompson,  92 ans, elle vient de terminer un marathon.

L’histoire est remplie d’exemples de personnes qui ont, une fois passer la cinquantaine, décidés de se remettre en forme. Un exemple Phil Latulippe, une des légendes du Québec qui a traversé le Canada d’un océan à l’autre à l’âge de 62 ans!

Vieillir ça veut parfois dire faire preuve d’humilité, accepter une certaine baisse de régime, mais ça ne veut pas dire d’arrêter.

Pour ma part, je suis conscient que mon âge ne me permet pas d’anticiper de faire des records de vitesses. Je vous ai parlé récemment de mes pieds et du besoin d’avoir des orthèses, je ne suis pas naturellement conçu pour la course à pied, et si ce n’était d’un certain entêtement, je ne sais pas si j’aurais réussi à compléter les quelques marathons auxquels j'ai participé.

Il demeure qu’on peut toujours s’améliorer. Dans mon cas, il ne s’agit pas de tenter de retrouver la vitesse de mes vingt ans, mais d’améliorer mon endurance, de conserver ma vitesse moyenne malgré l’augmentation de la distance, et même de tenter d’améliorer mes performances des dernières années.

Souvent, c’est la motivation qui fait la différence. J’ai entendu aujourd’hui des gens dirent que les employeurs ne sont pas intéresser à garder des gens qui sont près de l’âge de la retraite, que la technologie avance trop rapidement pour que ces employés vieillissants soient en mesure de suivre le rythme, qu’ils devraient songer (ces employés) à prendre une retraite bien méritée, etc… etc…

Ce sont des paroles difficiles à entendre lorsque l'on se sent s’approcher à grands pas de ce moment, ceci nous fait également prendre conscience de notre corps vieillissant et des troubles que ceci peut engendrer.

Je crois que de conserver la forme physique, doit également être accompagné d’activités qui permettent de conserver sa forme intellectuelle. Les lectures sur des sujets complexes, les activités qui stimulent la mémoire (tel que les mots croisés) sont autant d’exercice pour la matière grise qu’il est bon de faire et qui sont aussi importants que ceux qu’on fait en chaussant ses espadrilles.

Je me sens en forme plus que jamais cette année, même si la soixantaine s’approche. La motivation de mon excursion au Kilimandjaro m’aide à trouver les ressources nécessaires pour puise l’énergie dont j’ai besoin pour améliorer ma condition physique.

Ce weekend je suis retourné faire l’ascension du Mont Lincoln, une deuxième fois en deux semaines, mais cette fois-ci avec mes enfants, un moment que j’ai apprécié particulièrement.

J’espère leur servir d’exemple afin qu’ils sachent qu’il n’y a pas d’âge pour se maintenir en forme, tout comme mon père l’a fait avant moi. Vieillir ne veut pas dire renoncer.


jeudi 11 juin 2015

Entraînement loin de la maison

Vous voyagez souvent? Par affaires ou pour le plaisir?

S'éloigner de la maison rime souvent avec rupture dans la séquence d'entraînement. Mais ce n'est pas une obligation.

 Beaucoup de personnes en profitent pour découvrir leur nouvel environnement d'une façon différente. On découvre des endroits inconnus de la plusplart des gens si on chausse nos espadrilles et partons à la décourverte de notre environnement.

Je me suis personnellement fait la promesse de courir à toutes les fois que je foule le sol d'une nouvelle ville, que ce soit en voyage pour le boulot ou en vacances, et j'en retire toujours une satisfaction et un plaisir personnel.

Je me dis souvent que je suis privilégié d'avoir été en mesure de voir tel ou tel coin d'une ville dans une situation différente.

 Je m'asssures de toujours prendre mon matériel de course avec moi et dès que j'en ai l'occasion je chausse mes souliers et je profites de mon nouvel environnement. C'est une bonne façon de ne pas perdre de séquences dans mon entraînement et m'empêche de prendre du retard.

J'ai ainsi eu l'occasion de courir à Vegas, à Paris, à Barcelone, Rome, en Toscane, et plusieurs autres endroits magiques. On ne peut pas découvrir de grandes régions en courant, mais on a le plaisir de découvrir bien des endroits autrement inconnus.

Il ne faut pas se laisser arrêter par le fait que nos habitudes sont un peu chambardées.

mercredi 10 juin 2015

Entraînement à l'intérieur

La mauvaise température est souvent un frein à l'entraînement.

L'hiver c'est le froid, la neige, l'automne et le printemps c'est la pluie, il y a autant d'obstacles qui nous empêchent de faire nos entraînements ou nous ralentissent.

Pour ma part je l'ai confié récemment, l'hiver je préfères maintenant m'entraîner à l'intérieur, fini les - 20 C et la neige qui fond dans mes souliers.

Par contre, il reste que plusieurs jours en hiver je vais tout de même me prêter au jeu et courir avec des crampons, et la pluie n'arrive pas à me ralentir. Cest là que je constate l'impact de ma persévérance. J'ai ressorti ici un vieux blog car je trouve son contenu toujours pertinent. Bonne lecture.

Combiner l'entraînement à l'intérieur avec celui à l'extérieur permet d'optimiser le rendement. Un entraînement sur machine permet de conserver le tonus musculaire mais peut s'avérer monotone, alors mieux vaut se munir d'un IPod chargé de notre musique préférée afin de continuer à trouver le plaisir de la course qui manque franchement de nouveaux paysages!

Certains centres d'entraînement offrent aux utilisateurs de regarder la télé pendant la course. Pour moi il s'agit d'un élément de distraction de trop. Par contre l'utilisation d'une machine permet de maintenir et progresser semble-t-il tout autant que la course sur route. Donc il s'agit d'un choix personnel, prendre la décision de s'entraîner sur un tapis roulant versus dehors dépend de notre attitude envers la monotonie du paysage et l'endurance au froid. Une solution est sans doute de regarder la télé :) Outre les centres sportifs, plusieurs personnes s'équipent d'un tapis à la maison. On gagne ainsi beaucoup de temps (plus besoin de se rendre au Gym) et souvent d'argent (l'adhésion à un club sportif peut parfois coûter plus cher que l'amortissement du tapis roulant).

Voir également l'article Running et tapis de course pour d'autres informations sur les comparaisons entre l'entraînement sur la route versus sur une machine.


Il existe également de centres sportifs offrent des pistes intérieur. Une piste intérieur offre la possibilité au coureur de continuer son entraînement naturel, sans grande différence avec l'entraînement extérieur, hormis l'avantage de ne pas avoir à subir les intempéries de dame nature.

Il faut par contre tenir compte des règlements pour les palestres qui possèdent des circuits intérieurs. Certaines "forcent" les coureurs à s'entraîner en courant toujours dans le même sens. Si la piste est incurvée, certaines blessures pourraient être possibles pour un coureur qui maintient une distance de 5 à 10 km sur piste intérieur. Mieux vaut se renseigner, ou alors, choisir d'utiliser la piste comme complément pour les entraînements en vitesse "speed work".

Pour ma part c'est ce que je préfère. Je m'entraîne sur une piste intérieure certains soirs de la semaine mais tous les weekends sont conservés pour la course à l'extérieur. Le froid n'est pas vraiment un argument, car on a tôt fait de se réchauffer. Mais il faut maîtriser l'art de courir sur la glace (plus ou moins lisse) et d'éviter les endroits trop glissants afin de ne pas faire de chute.

Et vous? Vous courrez à l'extérieur l'hiver?

samedi 6 juin 2015

Une des façons de me préparer pour l'ascension du mont Kilimandjaro est d'augmenter ma distance de course.

Depuis plusieurs années, 2011 en fait, je me contente de petites distances, 5 km, parfois un 10k anecdotique, mais surtout du 5 pour me maintenir, sans plus.

Ceci dit, des objectifs de perfomances remplacent ceux d'endurance. Tout l'hiver je me suis entraîné au Gym et je maintenais une vitesse moyenne supérieure à ce que je fais sur la route.

L'entraînement en salle n'est pas mon style favori. Je n'aime guère l'idée de me contempler dans un miroir ou de ne voir qu'un seul et même paysage pendant toute la durée de ma séance. De plus, on aura beau dire, courir sur un tapis nous donne l'illusion d'une meilleure performance car il est difficile de reproduire tous les petits tracas qu'on rencontre lorsqu'on est sur la route.

Mais, force est d'admettre qu'en vieillissant mon endurance pour le froid et la mauvaise température, diminue et courir sur un tapis s'est avéré une bonne alternative à l'hiver et au froid.

Maintenant que je suis de retour à la course extérieure, je passe au volet suivant de mon entraînement, augmenter la distance.

Afin d'augmenter mon endurance et mon cardio, je reviens à mes anciennes amours et je me prépare maintenant pour un demi marathon. Cette distance est convenable car elle demande moins au niveau entraînement qu'un marathon complet.

Une des difficultés que j'ai rencontré c'est de bien combiner vie de couple ou de famille et entraînement pour le marathon. Je suis du genre qui performe mieux en fin de journée ou le soir lorsque je m'entraîne et comme je suis un coureur de 4:00 hrs, un entraînement de soirée fait en sorte que je mange seul et ma conjointe également.

J'ai donc inversé ma période d'entraînement naturelle afin de mieux gérer ma vie amoureuse, et j'en suis venu à apprécier les douceurs du matin. Ceci dit, courrir plus d'une heure le matin avant le boulot crée des complications, et c'est une des raisons pour lesquelles j'ai décidé de changer pour des distances plus courtes.

mardi 2 juin 2015

Le mont Lincoln

Le mont Lincoln est ma toute dernière randonnée.

Je me suis décidé à la dernière minute, un concours de circonstances fit en sorte que mon premier choix, le mont Marcy fut mis de côté à la dernière minute pour celui-ci.

Quelle journée!

Tout d'abord, la météo ne semblait vouloir collaborer. Et je me suis équipé pour affronter la pluie et le temps maussade. Le mercure qui ne dépassait pas les 10 degrés celsius n'avait rien de bien invitant et j'espérais que le New-Hampshire serait suffisamment loin pour que la température y fut plus clémente.

Mais non, la pluie était bien au rendez-vous.

Qu'à cela ne tienne je quittais Montréal vers 6:45 hrs du matin, en route pour une ballade de 3:15 hrs  de route en plus des douanes. Le tout s'est passé sans problème et j'arrivais sans encombre au stationnement du camping LaFayette (la montagne du même nom peut également faire partie de votre itinéraire). Normallement on vous acceuille au rendez-vous des randonneurs, mais ce dimanche c'était fermé.

Je me suis emparé de mon matériel et hop, en route pour une nouvelle aventure.

Il est facile de se repérer, les balises sont bien visibles tout au long du sentier, il faut emprunter celui de Old Bride Path pendant 0,3 kilomètres pour rejoindre celui Falling Waters qui porte bien son nom
car vous cotoyez les chutes et le ruisseau déferlant pendant les deux tiers de la randonnée.



Le sentier de Falling Waters est superbe, les nombreuses chutes d'eau qui s'y trouvent valent à elles  seules le déplacement, il faut traverser plusieurs fois le ruisseau qui devient une petite rivière par endroits. En fait on l'enjambe six fois, la première grâce à un charmant petit pont dès qu'on quitte le sentier Old Bride Path.



Les nombreuses traversées demande un peu d'ingéniosité car les quelques troncs d'arbres qui sont placés là pour aider le randonneur sont parfois minces et il faut s'y tenir en équilibre pour effectuer le tout sans se retrouver le bec a l'eau.

J'ai du effectuer la majeure partie du trajet sous une pluie torrentielle et lorsque j'ai finalement atteint
le premier sommet, Little Haystack, qu'il faut croiser pour rejoindre le mont Lincoln, j'étais transit par le froid. J'avais presque qu'abandonné l'idée de rejoindre ma destination car j'étais fatigué et gelé, mais la vue qui m'attendait me redonna l'energie pour terminer ma route.


Le Franconia Ridge, ce sentier qui joint les sommets de plusieurs montagnes, dont Little Haystack et Lincoln et pour de nombreux randonneurs le chemin qui mène à Lafayette, est une pure merveille,

Les sentiers rocailleux, le paysage artique, couvert de mousse donne à l'endroit un air de film, on se croirait au milieu du Seigneur des Anneaux avec les compagnons en route pour détruire l'anneau.


J'ai donc poursuivi ma route jusqu'à Lincoln et ainsi accoompli l'objectif de ma randonnée.

J'ai profité de la vue pour retirer mon manteau et mon chandail afin de les tordres et ainsi éviter de trop perdre de chaleur au retour.

Malgré la mauvaise température l'ascension s'est mieux faite que je n'anticipais. La configuration de la. Montagne, sans doute, moins de grosses roches sur le début du parcours, peu d'obstacles difficile qu'il faut contourner, a contribué à rendre cette randonnée mémorable. Les White Mountains sont définitivement parmi mes préférés.



Fiche technique

Dénivellation: 1550 metres
Temps d'ascension aller-retour: 7 heures
Distance aller-retour: 12 km