Le vieillissement est une des choses avec laquelle un
coureur doit composer.
Les années s’accumulent et finissent parfois par ralentir
les ardeurs. Cependant il serait faux de croire que l’âge nous empêche de
courir. Prenez le cas d’Hariette
Thompson, 92 ans, elle vient de
terminer un marathon.
L’histoire est remplie d’exemples de personnes qui ont, une fois passer la cinquantaine, décidés de se remettre en forme. Un exemple Phil
Latulippe, une des légendes du Québec qui a traversé le Canada d’un océan à
l’autre à l’âge de 62 ans!
Vieillir ça veut parfois dire faire preuve d’humilité,
accepter une certaine baisse de régime, mais ça ne veut pas dire d’arrêter.
Pour ma part, je suis conscient que mon âge ne me permet pas
d’anticiper de faire des records de vitesses. Je vous ai parlé récemment de mes
pieds et du besoin d’avoir des orthèses, je ne suis pas naturellement conçu
pour la course à pied, et si ce n’était d’un certain entêtement, je ne sais pas
si j’aurais réussi à compléter les quelques marathons auxquels j'ai participé.
Il demeure qu’on peut toujours s’améliorer. Dans mon cas, il
ne s’agit pas de tenter de retrouver la vitesse de mes vingt ans, mais d’améliorer
mon endurance, de conserver ma vitesse moyenne malgré l’augmentation de la
distance, et même de tenter d’améliorer mes performances des dernières années.
Souvent, c’est la motivation qui fait la différence. J’ai
entendu aujourd’hui des gens dirent que les employeurs ne sont pas intéresser à
garder des gens qui sont près de l’âge de la retraite, que la technologie avance
trop rapidement pour que ces employés vieillissants soient en mesure de suivre
le rythme, qu’ils devraient songer (ces employés) à prendre une retraite bien
méritée, etc… etc…
Ce sont des paroles difficiles à entendre lorsque l'on se sent s’approcher
à grands pas de ce moment, ceci nous fait également prendre conscience de notre
corps vieillissant et des troubles que ceci peut engendrer.
Je crois que de conserver la forme physique, doit également
être accompagné d’activités qui permettent de conserver sa forme
intellectuelle. Les lectures sur des sujets complexes, les activités qui
stimulent la mémoire (tel que les mots croisés) sont autant d’exercice pour la
matière grise qu’il est bon de faire et qui sont aussi importants que ceux qu’on
fait en chaussant ses espadrilles.
Je me sens en forme plus que jamais cette année, même si la
soixantaine s’approche. La motivation de mon excursion au Kilimandjaro m’aide à
trouver les ressources nécessaires pour puise l’énergie dont j’ai besoin pour
améliorer ma condition physique.
Ce weekend je suis retourné faire l’ascension du Mont
Lincoln, une deuxième fois en deux semaines, mais cette fois-ci avec mes
enfants, un moment que j’ai apprécié particulièrement.
J’espère leur servir d’exemple afin qu’ils sachent qu’il n’y
a pas d’âge pour se maintenir en forme, tout comme mon père l’a fait avant moi.
Vieillir ne veut pas dire renoncer.
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