dimanche 27 janvier 2019

La longue distance

Je suis en train de travailler sur un e-book.

Un résumé de mes post du passé et aussi des commentaires qui viennent étoffer mes propos à la lumière du parcours que j'ai fait au fil des ans, après avoir écrits ces différents textes.

Lorsque j'ai débuté ce Blog, je ne faisait plus de longue distance, ou presque. Les différentes distances que j'avais faites m'avaient découragé et donner l'impression que le vieillissement était inévitable, comme une horloge qui sonne le coup de minuit et qui mène sans dévier de sa route vers un destin tout tracé d'avance, ou la déchéance du corps prend la place du bonheur.

Mais aujourd'hui je demeure plus convaincu que jamais que rien n'est aussi sûr et que si on continue d'être actif, on peut se garder dans une forme qui nous permet d'apprécier les années qui s'accumulent.

J'ai eu une année merdique en terme de performance en 2018.

Mon nouveau boulot. trop stressant, a nuit à ma santé. J'ai eu un épisode l'été dernier où je souffrait atrocement d'une douleur arthritique et je croyais que cette fois-ci l'heure était venue de prendre ma retraite de la course à pied. Mais mon entêtement faisait en sorte que je continuais de me dire que j'en sortirais.

Ceci dit, avec la blessure, survenu au milieu de l'été, mon entraînement en a pris un coup.

J'ai donc dû déclarer forfait pour le semi-marathon de Lachine, et puis celui de Montréal. Je me suis pointé sur la ligne de départ le dimanche matin, sachant très bien que je ne franchirait pas plus de 5 ou 6 kilomètres, mais qu'à cela ne tienne je voulais y être. J'ai couru 7 kilomètres, relativement satisfait, mais au moins j'étais au départ.

Mon nouveau boulot, débuté en avril, a miner ma santé. J'ai manqué plusieurs entraînements parce que trop fatigué, trop stressé. Ce soit d'écris après avoir débuter un nouveau boulot. Depuis un peu plus d'une semaine j'ai changé ma vie. Nouveau boulot, moins de responsabilités, moins de stress.

Je continue de courir, mais j'avoue que j'ai encore un peu de problème à trouver le bon rythme dans mon calendrier mais je vais m'ajuster.

Donc, malgré tout, j'avais planifié de courir 2 semi-marathons la même année. Pour quelqu'un qui avait dit qu'il ne ferait plus de semi-marathon.

Un peu par défi, je me suis ré-inscrit pour le semi-marathon de Montréal 2019. Je compte bien être là et je compte bien être au départ.

Je suis allé m'entraîner aujourd'hui. Pas trop froid mais pas une longue distance, même si j'arrive à en faire de bonnes récemment. Le chemin était un patinoire et je ne portais pas de patins.

Pas grave, on se reprend mardi.

Photo prise pendant mon entraînement

dimanche 20 janvier 2019

La résilience


Courir l’hiver ce n’est vraiment pas toujours facile. La semaine qui vient de se terminer à recommencer à me créer des challenges pour respecter mon entraînement.

D’abord j’ai commencé un nouvel emplois. Très heureux de ma nouvelle aventure, mais comme il se doit, ceci ajoute un élément de difficulté pour respecter son programme. Il faut apprendre le nouveau travail, donc faire quelques heures supplémentaires au début afin de prendre rapidement le rythme de travail du nouvel environnement.

Qui dit heures supplémentaires, dit moins de temps libre. Et lorsqu’on arrive à la maison, la journée, parfois un peu éreintante nous fait parfois hésiter à mettre ses souliers de course.

J’ai donc éliminer une séance de course cette semaine.

J’avais fait une séance lundi, à - 18 Celsius, et je comptais en faire une mardi soir. Ma fille et moi on avait planifié une sortie. Malheureusement elle s’est décommandé à la dernière minute. J’aurais dû y aller seul, car c’était ma dernière journée de chômage. Mais je n’ai pas l’habitude de faire deux jours consécutifs. 

J’ai opté pour un entraînement matinal mercredi matin.

Sauf que ma conjointe m’a rappelé que je la réveillais lorsque je me lève tôt et elle ne se rendors plus. Quand j’ai laissé plané la possibilité de faire trois entraînements en matinée, elle a protesté.

J’ai donc décidé d’y aller jeudi. Mais la nuit de mercredi à jeudi a été difficile. J’ai souffert d’insomnie ce qui m’a empêcher de trouver la force de me lever tôt pour aller courir.

Qu’à cela ne tienne, j’y suis allé en rentrant du boulot. Même si ceci impact l’heure à laquelle on soupe.

Bon, encore une fois, pas facile de concilier travail et famille et entraînement.

L’autre truc, c’est que mardi il faisait bon, - 2 Celsius, mais je n’en ai pas profité, et jeudi c’était -19 Celsius.

Pour couronner le tout, je suis aller courir samedi (hier). Je devais faire ma longue run de la semaine et j’avais prévu un 11 kilomètre. Ma conjointe ne voulait pas que j’aille trop longtemps, car hier, il faisait -35 Celsius!




-35 Celsius c'est froid


Je me suis habillé de façon appropriée pour cette température.

Une paire de bas thermal, mais souliers en gore-tex, des crampons (il y avait de la neige au sol), un paire de sous-vêtements long, un protège « parties intimes ». Je mets un bas sur mes parties car à cette température, la peau brule carrément, et c’est pas drôle de se chauffer cet endroit là!

Donc je portais un pantalon de course plus épais par-dessus mes sous-vêtements, pour le haut, un t-shirt en dri-fit, un chandail manches longues Therma Sphère, mon manteau de course en Myrene de Reebok et ma coquille Arctéryx par dessus. Finalement pour les mains, une paire de gants en lainage recouvert d’une paire de mitaines même matériau. La tête est protégée par une cagoule en lainage, qui couvre toute la face et je mets un bonnet de course Nike par-dessus. 

Pour protéger mes yeux, à cette température le froid est si intense qu’on se gèle les pupilles, je porte des lunettes de ski. 

Problème avec quelque paire de lunette que ce soit lorsqu’on porte une cagoule c’est qu’on envoi de l’air chaud dans les lunettes et immanquablement ceci crée de la buée. Ce qui rend bloque la vue rapidement rendant les lunettes inutiles.

J’ai essayé différents trucs, sur internet, on conseil de mettre du savon pour nettoyer ses lunettes, la pellicule graisseuse qui reste si on ne rince pas, suffirait apparemment pour empêcher le formation de buée.

Et bien ça ne fonctionne pas à -35. 

J’ai donc enduré le plus longtemps possible les lunettes en utilisant le petit coin qui permettait de voir dans une lunette presque complètement embuée. 

Et puis mon équipement a fait shut down. Mes Airpods ont cesser de fonctionner après 4,5 kilomètres, mon iPhone s’est éteint au 5 ieme kilomètre, et ma AppleWatch a connu des ennuis car elle n’a pas tenu le temps malgré son GPS intégré. Au final j’ai couru sans technologie pendant plus de 6 kilomètres.

Ma conjointe était inquiète et je ne pouvais la contacter, car tout mon matériel était en panne.

Il faut vouloir pour courir lorsque la technologie plante parce qu’il fait trop froid.

Mais bon, j’étais en forme et j’étais motivé. Mission accomplie.

lundi 14 janvier 2019

Concilier l’entraînement et la vie de famille


Il faut souvent être égoïste pour maintenir un horaire d’entraînement convenable.

Le boulot, les heures prolongées, viennent souvent nuire à un horaire établi. Si on a le malheur de faire un petit 30 minutes de plus au boulot, on arrive à la maison plus tard et alors la décision doit se prendre entre faire son entraînement maintenant et manger plus tard, ou alors aller s’entraîner en fin de soirée.

Pour ma part courir en fin de soirée n’est pas génial. Il me faut alors prendre entre une et deux heures de repos au calme avant d’aller me coucher car l’adrénaline m’empêche d’aller me coucher.

Si je ne dors pas bien, le boulot en souffre, et alors j’entre dans une spirale infernale, car pour récupérer mon manque d’attention, je devrai faire des heures supplémentaires au bureau.

Il est donc préférable pour moi d’y aller le matin.

Ces dernières semaines j’étais dans une période de chômage involontaire, mais ceci m’a permis de bien gérer mes séances d’entraînement. Par contre le boulot reprend ce matin, et alors je devrai changer mon horaire.

Ce matin pour la première fois depuis des mois je suis allé courir à 5 :30 du matin.

L’hiver, à – 17 Celsius, avec rien dans l’estomac il faut toute la motivation du monde pour arriver à sortir dehors. Mais une fois à l’extérieur, ça s’est bien passer.

Je suis donc confiant de pouvoir maintenir un horaire approprié pour les prochaines semaines.

Par contre, il faut que je gère le fait que je réveil ma conjointe en me levant le matin. Sans doute que je vais changer mon programme pour me limiter à deux sorties durant la semaine.

Vous êtes du genre matinal ou coureur de soirée?

dimanche 13 janvier 2019

Le temps froid

S'entraîner à - 28 C c'est pas toujours facile et ça demande le bon équipement.

Hier j'y suis aller.

J'ai enfilé la cagoule, car à cette température, il est préférable de couvrir sa bouche. Ça réchauffe l'air et donc risque moins de créer un choc aux poumons.

Il faut aussi choisir comment se couvrir.

Un sous-vêtement long en mérinos pour moi, par dessus je porte un pantalon de course technique en matériel extensible, des bas en laine. Pour le haut, j'ai enfilé un t-shirt technique, avec un chandail à manches longues qui respire, et manteau de course.

J'ai fait un mauvais choix pour le manteau. Il ne protège pas bien du vent. Et comme les rafales étaient fortes, j'ai dû changer mon parcours de retour pour ne pas l'affronter en face.

Un meilleur choix aurait été mon Arcteryx. Il coupe le vent. Sans doute que pour protéger du froid j'aurai dû enfiler une autre couche entre mon chandail et la coquille mais c'eut été plus convenable pour ce froid.

Qu'à cela ne tienne, avec un beau soleil, cette journée froide valait la peine de sortir le nez dehors pour profiter de l'hiver.

Je suis allé courir un 5 kilomètres. Pas mon meilleur temps loin de là, mais pour garder la forme c'est bon.

Je commence à penser à m'inscrire à un programme pour améliorer mon temps.

Un voisin m'a parlé d'un club qui se rencontre tous les lundi soirs. Je vais y réfléchir, je suis un peu homme des cavernes lorsque vient le moment de m'entraîner, je n'aime pas beaucoup le faire avec d'autres personnes. Trop tendance à me comparer.

Mais j'avoue que ça me changerait un peu l'esprit de ne pas être seul pour un bout de temps.

À voir. On s'en reparle.
Une cagoule est une bonne idée pour se protéger du froid intense


Les journées froides sont souvent les plus ensoleillées

vendredi 11 janvier 2019

Motivation

Je disais l’autre jour que l’hiver j’aime mieux ça pour courir que l’été.

Y a quand même des jours ou ça me tentes moins.

Ce matin je regardais la météo, -5C avec vents en rafales à 44 km température ressentie = -17 C.

Y a de la neige fraîche de tombée, pas super cool pour courir.

J’y suis allé mais ça m’a pris plus de motivation que d’habitude. Par contre j’ai une autre pièce d’équipement pour la neige fraîche, des crampons.

Toujours bons lorsqu’on ne sait pas trop si il y a une couche de glace sous cette neige.

Je les ai mis, et j’y suis allé. Sauf qu’ils faut qu’ils soient en bonne condition pour que ce soit efficace.

Le ressort est brisé 
Comme vous pourrez le constater, mon Yaktrax  est brisé. Ce n’est pas le première fois que ça se produit et malgré le fait qu’ils sont vendus pour les joggeurs, ils finissent tous à peu près de la même manière.

Par contre je dois avouer que malgré le manque de motivation au départ, la sortie a été agréable, bien que très lente à cause des ennuis techniques.

Le bord de l’eau

Belle journée mais plus difficile d’y aller.

mercredi 9 janvier 2019

Entraînement hivernal

J'ai déjà discuté dans un autre billet des différents points dont il faut tenir compte lorsqu'on court l'hiver, mais y revenir ne fait jamais trop de mal.

Pour ma part je regarde différentes choses avant de sortir pour un parcours. La température bien entendu. Pour les coureurs, la température est un facteur important l'hiver, mais moins important que l'été en ce qui me concerne. En effet, en hiver, si vous êtes trop habillés vous avez le loisir de déboutonner votre gilet, mais l'été, y a une limite à ce qu'on peut retirer.

Une scène agréable de mon parcours durant l'hiver
Lorsque la température est clémente, entre + 5 C et - 5 C je préfères porter moins d'épaisseur. Dans mon cas, un t-shirt technique, un chandail à longues manches (technique aussi mais conçu pour l'hiver tel que le dry fit de Nike) et je porte habituellement un manteau en Gore Tex par-dessus.

C'est parfois un peu frisquet au départ, mais la chaleur corporelle rend le tout agréable au bout de quelques centaines de mètres.

Pour le bas, un pantalon en fibre extensibl, qui me colle aux jambes et me donne pleine liberté de mouvement est suffisant.

Par contre à ces températures, on peut facilement se retrouver avec de la neige mouillée ou des flaques d'eau.

J'a finalement mis la main sur des souliers appropriés. Je me suis procuré des New Balance 880v8 GTX, un modèle de bas imperméables de marque Randy Sun. Pour les souliers, ils font le bouleau, agréables à porter, et sont complètement imperméables.

Le problème est que l'hiver la route peut être imprévue. On doit parfois suivre sa ligne de course, parce qu'on vient de réaliser qu'on est sur une plaque de glace vive. Il faut alors faire très attention de déraper, donc pas question de tourner ou de changer de direction, on continue en déposant le pied prudemment et en évitant le glissement.

Mais que faire lorsqu'on est surpris au bout de cette plaque de glace par une belle flaque d'eau qui devient par le fait même complètement inévitable? Avec les souliers en gore tex, ce n'est pas un problème, le matériau ne laisse pas entrer l'eau, donc on garde les pieds bien au sec! À moins que... la flaque fasse quelques centimètres de plus que la hauteur de la chaussure... alors l'eau s'infiltre malgré tout.

Avec les bas de Randy Sun, je suis parvenu à régler ce problème, j'ai les pieds bien au sec jusqu'à plusieurs centimètres de haut. Ceci convient dans la vaste majorité des cas.

Pour les températures plus rudes, il y a d'autres trucs que je partagerai avec vous un autre jour.

Bonne journée!

dimanche 6 janvier 2019

Que s’est-il passé ces deux dernières années?

C’est long deux ans. Tenter de résumer ceci en un post c’est un peu rapide, je ferai de mon mieux mais je ne couvrirai pas l’entièreté. En tout cas pas dans ce post.

Le dernier post remonte à février 2017. Durant l’année 2017 j’ai perdu la forme que j’avais acquise pour mon périple en Tanzanie. J’ai tranquillement perdu de la vitesse et je n’ai pas été aussi efficace dans mes entraînements. J’ai manqué un semi-marathon à Lachine, pas assez en forme.

J’ai bien fait de petites courses, un 5 kilomètres avec mon fils, un 10 en juillet, mais ce n’était pas une grande année sur le plan des compétitions.

10 kilomètres MEC

Je n’ai pas beaucoup diminuer la fréquence des entraînements, seulement la distance.

Quelques petites randos tout de même

En 2018, j’avais pris de bonnes résolutions. J’ai perdu mon emploi en début d’année et cela a eu impact sur mon moral. Même si j’avais tout le temps voulu pour m’entraîner je ne sortais que quelques fois par semaine, de petites distances... je n’ai fait qu’une compétition, le défi entreprises en mai, rien pour passer à l’histoire.

Alors qu’en 2017 j’avais parcouru près de 1000 kilomètres de course, en 2018 je n’ai pu compléter que 500 kilomètres, la moitié de l’année précédente.

L’ete fut particulièrement difficile pour moi. J’ai connu une période où j’étais incapable de courir. Une douleur soudaine et incompréhensible à la cheville m’a paralysée pendant près de deux mois. Je ne savais que faire pour retrouver mon état normal. J’ai l’habitude trop souvent de croire que ça va partir tout seul. Mais après plusieurs semaines je me suis finalement résolu à chercher de l’aide. Sauf que je savais qu’il ne s’agissait pas d’une douleur musculaire et j’avais vraiment peur de me faire dire que ce que j’avais ne se soignerait pas en courant. Qu’il me faudrait arrêter la course et devenir sédentaire.

J’ai contacté mon médecin de famille, mais je n’ai jamais pu obtenir un rendez-vous... trop occupé.

Résolu à chercher de l’aide mais incapable d’en trouver, je réalisai que la douleur s’atténuait tranquillement.

Après ces longues semaines à tenter de reprendre l’entraînement, voilà que je commençais enfin à me sentir mieux.

J’ai finalement retrouvé un rythme normal d’entraînement, 3 sorties par semaine (je pense que c’est suffisant pour le moment) depuis quelques mois maintenant.

J’ai donc retrouvé le chemin de la bonne forme. Je ne sais toujours pas ce que j’ai eu cet été, mais ma confiance en la capacité de corps à se réparer est encore une fois raffermie.

Je suis à nouveau en période de chômage, retour en emplois dans 2 semaines, on continue.

Faut pas lâcher.

samedi 5 janvier 2019

Les longues absences

Difficile de ne pas tomber dans le panneau.

On se dit qu'on va bien se comporter, qu'on ne va pas oublier d'écrire un post régulièrement afin d'entretenir son Blog.

Et puis la vie nous rattrape. On a d'autres chats à fouetter et au fil du temps on néglige le blog.

C'est ce qui m'est arrivé depuis 2 ans.

Ceci dit, je n'ai pas arrêté de courir, mais j'ai oublié, oublié de venir voir ce qui se passait sur mon blog, oublié de venir inscrire quelques mots pour les gens qui sont curieux, pas les coureurs professionnels, mais le coureurs de fin de peloton, ceux qui triment dur, mais qui ne peuvent espérer devenir des athlètes de haut niveau.

On ne fait pas ça pour devenir des athlètes, on fait ça pour soit.

Je reprend le collier, je vais tenter d'être régulier, un post par semaine.

Je ne m'étends pas aujourd'hui, je suis en train de préparer un bouquin. Il sera disponible dans quelques mois.

En attendant, bonne année de course 2019!