dimanche 20 janvier 2019

La résilience


Courir l’hiver ce n’est vraiment pas toujours facile. La semaine qui vient de se terminer à recommencer à me créer des challenges pour respecter mon entraînement.

D’abord j’ai commencé un nouvel emplois. Très heureux de ma nouvelle aventure, mais comme il se doit, ceci ajoute un élément de difficulté pour respecter son programme. Il faut apprendre le nouveau travail, donc faire quelques heures supplémentaires au début afin de prendre rapidement le rythme de travail du nouvel environnement.

Qui dit heures supplémentaires, dit moins de temps libre. Et lorsqu’on arrive à la maison, la journée, parfois un peu éreintante nous fait parfois hésiter à mettre ses souliers de course.

J’ai donc éliminer une séance de course cette semaine.

J’avais fait une séance lundi, à - 18 Celsius, et je comptais en faire une mardi soir. Ma fille et moi on avait planifié une sortie. Malheureusement elle s’est décommandé à la dernière minute. J’aurais dû y aller seul, car c’était ma dernière journée de chômage. Mais je n’ai pas l’habitude de faire deux jours consécutifs. 

J’ai opté pour un entraînement matinal mercredi matin.

Sauf que ma conjointe m’a rappelé que je la réveillais lorsque je me lève tôt et elle ne se rendors plus. Quand j’ai laissé plané la possibilité de faire trois entraînements en matinée, elle a protesté.

J’ai donc décidé d’y aller jeudi. Mais la nuit de mercredi à jeudi a été difficile. J’ai souffert d’insomnie ce qui m’a empêcher de trouver la force de me lever tôt pour aller courir.

Qu’à cela ne tienne, j’y suis allé en rentrant du boulot. Même si ceci impact l’heure à laquelle on soupe.

Bon, encore une fois, pas facile de concilier travail et famille et entraînement.

L’autre truc, c’est que mardi il faisait bon, - 2 Celsius, mais je n’en ai pas profité, et jeudi c’était -19 Celsius.

Pour couronner le tout, je suis aller courir samedi (hier). Je devais faire ma longue run de la semaine et j’avais prévu un 11 kilomètre. Ma conjointe ne voulait pas que j’aille trop longtemps, car hier, il faisait -35 Celsius!




-35 Celsius c'est froid


Je me suis habillé de façon appropriée pour cette température.

Une paire de bas thermal, mais souliers en gore-tex, des crampons (il y avait de la neige au sol), un paire de sous-vêtements long, un protège « parties intimes ». Je mets un bas sur mes parties car à cette température, la peau brule carrément, et c’est pas drôle de se chauffer cet endroit là!

Donc je portais un pantalon de course plus épais par-dessus mes sous-vêtements, pour le haut, un t-shirt en dri-fit, un chandail manches longues Therma Sphère, mon manteau de course en Myrene de Reebok et ma coquille Arctéryx par dessus. Finalement pour les mains, une paire de gants en lainage recouvert d’une paire de mitaines même matériau. La tête est protégée par une cagoule en lainage, qui couvre toute la face et je mets un bonnet de course Nike par-dessus. 

Pour protéger mes yeux, à cette température le froid est si intense qu’on se gèle les pupilles, je porte des lunettes de ski. 

Problème avec quelque paire de lunette que ce soit lorsqu’on porte une cagoule c’est qu’on envoi de l’air chaud dans les lunettes et immanquablement ceci crée de la buée. Ce qui rend bloque la vue rapidement rendant les lunettes inutiles.

J’ai essayé différents trucs, sur internet, on conseil de mettre du savon pour nettoyer ses lunettes, la pellicule graisseuse qui reste si on ne rince pas, suffirait apparemment pour empêcher le formation de buée.

Et bien ça ne fonctionne pas à -35. 

J’ai donc enduré le plus longtemps possible les lunettes en utilisant le petit coin qui permettait de voir dans une lunette presque complètement embuée. 

Et puis mon équipement a fait shut down. Mes Airpods ont cesser de fonctionner après 4,5 kilomètres, mon iPhone s’est éteint au 5 ieme kilomètre, et ma AppleWatch a connu des ennuis car elle n’a pas tenu le temps malgré son GPS intégré. Au final j’ai couru sans technologie pendant plus de 6 kilomètres.

Ma conjointe était inquiète et je ne pouvais la contacter, car tout mon matériel était en panne.

Il faut vouloir pour courir lorsque la technologie plante parce qu’il fait trop froid.

Mais bon, j’étais en forme et j’étais motivé. Mission accomplie.

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