dimanche 24 février 2019

Le Défi Hivernal de l'Île-Bizard

Le défi hivernal de l'Île-Bizard est un peu comme son coin, bizarre (désolé pour le mauvais jeu de mots).

On ne sait jamais trop à quoi s'attendre, il peut neiger, faire beau mais froid, il peut y avoir de la neige au sol, ou les rues peuvent être dégagées, on n'est jamais sûr de rien.

Ce matin c'est la pluie verglaçante qui était au rendez-vous. Une mince couche de glace qui recouvrait le sol, et rendait chaque pas difficile, alors que dire des pas de courses...

Les coureurs se sont tout de même pointés au départ de la toute première course du circuit Endurance et les jeunes ont fait honneur au tout premier évènement de la journée avec une brochette de coureurs qui n'attendait que le signal pour s'élancer.



Malgré des conditions qui laissaient à désirer, ils ont réussi à démontrer que le terrain ne les ralentiraient pas et ils ont connus de beaux succès avec une victoire en moins de 8 minutes.

Sacha Trudel de Montréal termine premier lors de la cours inaugurale de 2 kilomètres avec un temps de 7 minutes 46 secondes.
Pour les coureurs moyens, ces conditions n'ont pas détruit l'envie de s'élancer mais on doit admettre que plusieurs se sont découragés avant même de prendre le départ avec plusieurs no show. De même il y a eu plusieurs changements de catégories, les coureurs de 10 kilomètres se rangeant plutôt du côté du 5 kilomètres.

Les organisateurs essaient toujours de faire en sorte que cet évènement soit un succès, et tous les bénévoles étaient aux rendez-vous pour montrer le chemin des inscriptions.

On trouvait facilement l'inscription


Malgré une pluie qui ne voulait s'arrêter les enregistrements allaient bon train

On a donc pu bénéficier d'une organisation sans faille pour s'assurer que tout était en place pour les coureurs qui avaient décider de braver la température.

Pour ce qui est de la course comme telle, on mentionnera que le premier kilomètre était relativement aisé avec un parcours sur asphalte passablement dégagé. Lorsqu'on abordait le deuxième kilomètre et jusqu'au point de retour (la marque du 2, 5 kilomètre) le terrain était passablement difficile, une surface glacée, rabotteuse, couverte d'une pluie fraîche qui rendait le tout très glissant.

Ceux qui avaient eu l'idée heureuse de se munir de crampons en ont grandement bénéficier, ce qui n'était pas le cas de l'auteur de ces lignes qui en a bavé un peu plus ce matin.

Les bénévoles se préparent pour l'accueil de la première course

Heureux malgré tout d'avoir terminer
En tout près de 400 coureurs ont pris part aux différentes épreuves ce matin. Félicitations à tous ceux qui ont eu le courage de sortir s'amuser avec les autres coureurs malgré une température moins qu'invitante.



samedi 23 février 2019

Les facteurs de motivation

Source: Pexels.com


Se motiver de façon continue est parfois difficile pour le coureur.

Lorsqu'on se donne un premier objectif, comme courir un marathon, ou bien de perdre 20 kilos, on est fier lorsqu'on atteint notre objectif, mais après? Comment se motiver?

J'ai souvent mentionné que ce qui compte le plus c'est de se donner des objectifs autour de l'entraînement. Aller courir 3 fois par semaine, faire une séance d'intervalles par semaine, courir une longue run tous les dimanches, augmenter sa distance totale de 5 % par semaine.

Ces objectifs nous permettent de ramener nos réussites autour de petits succès qui nous permettent de profiter pleinement des bénéfices de l'entraînement.

Il faut prendre conscience des bienfaits que l'entraînement, peu importe sous quelle forme, apporte à notre santé globale.

Les spécialistes s'entendent pour vanter les mérites des séances d'entraînements régulières sur l'organisme. Mais on peut facilement perdre sa motivation comme individu lorsqu'on n'a plus d'objectif spécifique en tête.

Pour ma part je crois que faire de la compétition est une récompense en soi. Je ne fais pas mon entraînement pour un évènement spécifique, je suis presque toujours prêt peu importe le moment de l'année pour faire une distance raisonnable. Aussi je choisi les épreuves auxquelles je participe en fonction de mon amour pour l'évènement lui-même, ou de mon besoin du moment de me retrouver avec d'autres coureurs.

Parfois mes critères sont simples, la proximité de l'évènement. Parfois plus compliqués comme ce que cet évènement représente dans mon imaginaire, New York par exemple. Mais même si je me laisse gagner par le désir de performer lors de ces évènements, il y a une chose qui est certaine: peu importe le résultat de la course, que ce soit un succès, un temps médiocre ou pire un DNF, je ne renoncerai jamais à mon sport préféré.

Il me garde en santé et il me permet de faire tellement d'autres activités qui seraient plus difficiles n'eut été de la forme physique que j'ai développée à cause de cet entraînement.

J'ai trouvé cet article dans Runner's World qui suggère différentes méthodes pour garder la motivation. Je pense que quelques-unes de celles décrites ont plus de mérite que d'autres.

Je suis assez d'accord que de se lever le matin pour aller courir donne la sensation d'avoir de l'avance sur les autres mais ça devient plus difficile à tenir si vous avez le sommeil fragile et n'avez pas connu une bonne nuit. Même chose si votre conjoint(e) ne partage pas vos intérêts et que vous lui servez de réveil en vous préparant pour votre course.

De même que courir avec quelqu'un d'autre puisse être motivant, il faut cependant être maintenant deux personnes à s'adapter à l'horaire d'entraînement, et que vous arrive-t-il si le ou la partenaire ne suit plus?

Il faut tout simplement s'adapter, choisir un endroit dans votre horaire que vous pourrez conserver sans impacter votre vie personnelle et qui vous permettra d'avoir du plaisir pendant la course.

Et surtout vous rappeler que vous faites ça pour votre bien-être avant toute chose.

lundi 18 février 2019

Courir quand on n'en a pas le temps c'est parfois meilleur

C'est curieux comment lorsque je n'ai pas beaucoup de temps, je cours toujours plus rapidement.

Comme si ce manque de temps faisait en sorte que je 'devais' courir plus rapidement pour maximiser mon temps ou réduire le temps total d'entraînement parce que justement, je n'en ai pas de temps...

C'est très drôle, et en même temps c'est conséquent. Je suis vraiment motivé lorsque je manque de temps.

En fait dans ma tête ce qui se passe, c'est que je me dis que je dois vraiment profiter du peu de temps dont je dispose et autant courir le plus vite possible, puisque cette séance n'est pas destiné à être longue.

Ce soir j'étais dans un de ces moments de vie.

Je me suis dit que j'irais faire un peu de "Speed Work". Un séance de moins de 30 minutes, divisé en séquences. 250 M à F2 vitesse moyenne, et 250 M à F4.

Le résultat est que j'ai battu un record de performance, mon 3 ième meilleur temps depuis 3 ans.

C'est très drôle car je n'avais aucune ambition ce soir.

Mais lorsque j'essaie de maintenir une moyenne bien tranquille, j'ai toutes les difficultés du monde. La température qui est trop froide, la glace qui m'empêche de courir, la neige qui obstrue mon passage, la pluie qui recouvre la glace, la flotte qui me passe par dessus les pieds, etc... Toutes les raisons y passent.

Pourtant ce soir il faisait -18 C. La rue n'était pas dégagée, il y avait de la glace sur les trottoirs.

Bizarre quand on n'a pas le temps de s'en faire avec les détails comme on peut retrouver ses ailes.

Une bonne leçon pour mon mental, qui parfois va dans le sens contraire de ce qui lui ai demandé.

dimanche 17 février 2019

Photographie pendant la course?

Je suis du genre à prendre des photos lorsque je coures.

J'ai commencé à le faire pour mettre sur Facebook.

Je prends des photos été comme hiver.

Y a des journées l'hiver où les gens demeurent enfermer toute la journée sous prétexte qu'il fait trop froid.

Moi je préfères subir les difficultés reliées au froid que de courir sur un tapis en contemplant le mur ou bien quelconque émission de télé.

Il faut bien s'habiller pour courir dehors l'hiver, j'en ai déjà parler dans un billet précédent. Mais tout comme ceux qui font des sports d'hiver, on s'aperçoit que notre hiver n'est pas démuni de charme si on met le nez dehors.

Photo prise hier lors de ma longue run
Je disais donc, j'ai commencé à prendre des photos pour mettre sur Facebook. J'en parlais la semaine dernière, mais partager sur les réseaux sociaux c'est une façon de se motiver, on reçoit les encouragements de nos amis et ça nous pousse à continuer parfois.

Au fil des ans, j'ai découvert d'autres usages pour ces clichés que je prends lorsque je sors dehors pour faire un entraînement. Je les utilise entre autre, pour agrémenter ce blog. Pour tout le monde, lire du texte sans avoir cette petite distraction peu devenir fastidieux.

Et, avouons-le, nous sommes dans l'air du numérique et les gens lisent de moins en moins. Il faut donc ajouter un petit quelque chose pour capter leur attention.

En utilisant Strava, on est presque obligé de prendre des photos. Nos amis le font et on a l'impression de faire partie d'une communauté lorsqu'on échange nos photos. 

Prendre des photos c'est aussi une façon de se rappeler ce que notre parcours avait l'air lors de la sortie du 10 janvier, ou du 1 er mai. 

Ce n'est pas quelque chose d'obligatoire, mais c'est quelque chose qui nous permet d'enjoliver nos propos. 

Il y a différentes écoles de pensée sur le sujet. Certains disent que se prendre en photo c'est le summum de l'égoïsme, sans doute qu'il y a un peu de vrai là-dedans, mais pour ma part, je ne fais pas que me prendre en photo (faire des self-fige comme je les ai surnommés) je prends mon environnement en photo et parfois ça donne des petits bijoux.

Photo prise au milieu de la matinée

J'aime photographier, meubler ce blog n'est pas ma seule motivation. Par contre prendre des photos pendant la course, c'est aussi accepter un certain niveau de perte de concentration.

Est-ce que vous prenez des photos lorsque vous courrez?

lundi 11 février 2019

Courir la nuit

Je me suis remis à l'entraînement le soir.

Ça faisait longtemps que je courais le matin ou le midi. Même si au début de ma carrière de coureur j'étais un oiseau de nuit, j'avais modifié mes habitudes à cause des enfants et de mon nouvel horaire de lève-tôt.

Aujourd'hui, maintenant que les enfants sont devenus des adultes, le matin on trouve moins de raison de se lever tôt et on recommence à flâner dans le lit.

Malgré mes envies de me lever tôt je réalise que j'imposerais un style de vie incompatible pour ma conjointe qui elle n'a pas besoin de se lever à 5 hrs du matin et qui ne peut pas se rendormir malgré le fait que je fait tout en mon pouvoir pour le pas la réveiller. Elle a le sommeil beaucoup plus fragile que moi.

Donc, on a convenu que même si ça veut dire qu'on ne soupe pas ensemble, c'est préférable que j'aille m'entraîner le soir.

Ceci comporte certaines obligations.

D'abord, si on veut s'entraîner après le boulot, on doit endurer la faim. Mais le mieux c'est de prévoir le coup et de prendre une collation en fin d'après-midi. J'oublies souvent, donc j'ai un peu plus faim lorsque je termine mon entraînement.

L'hiver les journées plus courtes font en sorte qu'on doit faire en sorte d'être visible des automobilistes.

Il existe différentes façons de se rendre visible.

Les vêtements que vous porter l'hiver pourraient être visibles en étant de couleur fluorescente. Différentes teintes existent mais les jaunes et verts sont sans doute parmi les plus voyants.

Si vous êtes comme moi et que vous avez un faible pour le noir, vous aurez alors besoin d'accessoires pour palier à ce manque de visibilité vestimentaire.

Vous avez la possibilité de porter des brassards, ou une camisole réfléchissants qui recouvrent vos vêtements et viennent ajouter un peu de visibilité.


Disponible sur Amazon

Vous pourriez même porter des brassards lumineux, ils sont efficaces et ont l'avantage de vous rendre visible même lorsque les lumières des automobiles ne pointent pas directement dans votre direction.

Bracelet Who Am I
Si vous êtes un randonneur, vous avez sans doute une lampe de tête dans votre équipement, qui peut faire double-usage et vous servir de phare de repérage lorsque vous arpenter les rues la nuit.
Disponible sur Amazon

Il existe même une version de lampe pour vos souliers! Je ne suis pas certain pour ma part du plaisir de courir avec ça mais s'il y a des gens qui l'ont utilisé, laissez-moi savoir vos impressions.


samedi 9 février 2019

Les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux sont parti prenante de nos vies.

Que vous soyez jeune ou moins jeune il y a fort à parier que vous y passer une bonne partie de votre temps.

On y échange avec nos amis, on regarde la dernière photo du petit dernier, on se fait des câlins à distances, brefs c'est un endroit ou l'on partage et on se tient informer des activités de la vie de nos amis et de notre famille.

On peut pousser un peu la chose et prendre connaissance de la vie de nos idoles et même des personnes que nous n'aimons pas, histoire de pouvoir continuer à ne pas les aimer!

Mais pour les coureurs il y aussi une raison d'utiliser les réseaux sociaux, c'est d'aller chercher la motivation nécessaire pour continuer.

On partage ses récentes sorties, si on est fier on va même jusqu'à partager sa performance, sinon, on mentionne qu'on y est allé en souhaitant secrètement que nos amis coureurs vont nous encourager et nous motiver à retourner la prochaine fois.

Certains partagent leurs activités sur Facebook, ou même sur Instagram, une belle photo d'une sortie en hiver!

Mais pour les coureurs, la plateforme de partage c'est Stava. Strava c'est la plateforme de partage qui permet de suivre les exploits de nos amis coureurs. On y retrouve tous nos amis Facebook mais dans un contexte de course à pied.

On peut l'utiliser pour partager d'autres activités, mais pour beaucoup de personnes (3,6 M d'utilisateurs en 2018) sont des amateurs de vélo suivi de tour près par la course à pied (en terme d'activités enregistrés).

Sur Strava, il n'y a pas de place pour la triche, vos temps, distances et split sont affichés pour tout le monde que vous laisser entrer dans votre cercle d'amis.

Mais si Strava force le coureur moyen à faire preuve d'humilité, il n'en est pas moins une grande source de motivation. Voir que son meilleur ami ou qu'un bon collègue de bureau vient de faire une sortie donne des fourmis dans les jambes et pousse le coureur à aller faire son entraînement.

Nos amis ou famille immédiat ne sont pas toujours les personnes qui nous encouragent le plus, ce n'est pas de la méchanceté, mais lorsqu'on sort 3 à 4 fois par semaine, il ne faut pas s'attendre à se faire dire: "vas-y tu es capable" à toutes les sorties.

Mais un petit pouce en l'air sur Strava, c'est comme se faire dire, Go, continue, on est derrière toi.

De plus on a la possibilité de joindre des photos qui agrémentent le propos.


Image d'une activité lorsqu'elle paraît dans le fil d'activité de Strava
Est-ce que vous utiliser une application pour partager vos sorties? Laquelle?

mardi 5 février 2019

Les sursauts d'énergie

Depuis quelques jours j'ai de la difficulté à demeurer constant dans mon entraînement.

La température me joue des tours de façon régulière. Si ce n'est 10 cm de nouvelle neige sur les trottoirs, c'est de la glace vive qui se forme suite à une hausse de température et une nouvelle baisse rapide.

Pour que ce soit encore plus difficile, la glace recouverte de neige folle.

Tu cours, tu glisse, tu saute pour éviter une flaque de glace, ou une flaque d'eau, peu importe, y a toujours quelque chose qui nuit à ta course.

Ce soir je suis sorti pour faire ma course du mardi soir, et je me sentais en pleine forme.

D'ailleurs, c'est ça qui me chicotte le plus ce soir. J'étais dans une forme du tonnerre. Je suis parti avec une moyenne plus rapide au kilomètre que ce que j'ai fait dans le dernier mois.

Je ne comprends par pourquoi j'étais en forme. Je n'ai pas particulièrement bien dormi. J'ai bien réduit ma portion de boeuf dans mon alimentation récemment mais je ne suis pas du tout convaincu qu'il y a un lien à faire.

En fait, ces sursauts d'énergies m'arrivent parfois. On dirait que c'est une fois tous les mois ou aux deux mois. Ça m'est arrivé avant mais ça ne dure pas. Ma prochaine sortie est jeudi, si jamais ça se reproduit je vous en parlerai.

Mais pour le moment, j'aimerais vraiment comprendre ce qui se produit dans mon corps quand je me sens de la sorte, je ferais tout pour reproduire.

Mais ce soir, je suis parti en lion pour terminer presqu'en mouton. Par contre, pas de baisse d'énergie, juste une frustration car l'état de la route a fait en sorte qu'il était impossible de maintenir un tempo constant.

Toutes sortes de zig-zag, des sauts par ci des sauts par là, bref impossible de maintenir la vitesse que j'avais pendant les 3 premiers kilomètres.

Enfin, la température va finir par se placer, mais j'aimerais bien plus retrouver la sensation que j'éprouvais ce soir que d'avoir une rue en asphalte jeudi.

dimanche 27 janvier 2019

La longue distance

Je suis en train de travailler sur un e-book.

Un résumé de mes post du passé et aussi des commentaires qui viennent étoffer mes propos à la lumière du parcours que j'ai fait au fil des ans, après avoir écrits ces différents textes.

Lorsque j'ai débuté ce Blog, je ne faisait plus de longue distance, ou presque. Les différentes distances que j'avais faites m'avaient découragé et donner l'impression que le vieillissement était inévitable, comme une horloge qui sonne le coup de minuit et qui mène sans dévier de sa route vers un destin tout tracé d'avance, ou la déchéance du corps prend la place du bonheur.

Mais aujourd'hui je demeure plus convaincu que jamais que rien n'est aussi sûr et que si on continue d'être actif, on peut se garder dans une forme qui nous permet d'apprécier les années qui s'accumulent.

J'ai eu une année merdique en terme de performance en 2018.

Mon nouveau boulot. trop stressant, a nuit à ma santé. J'ai eu un épisode l'été dernier où je souffrait atrocement d'une douleur arthritique et je croyais que cette fois-ci l'heure était venue de prendre ma retraite de la course à pied. Mais mon entêtement faisait en sorte que je continuais de me dire que j'en sortirais.

Ceci dit, avec la blessure, survenu au milieu de l'été, mon entraînement en a pris un coup.

J'ai donc dû déclarer forfait pour le semi-marathon de Lachine, et puis celui de Montréal. Je me suis pointé sur la ligne de départ le dimanche matin, sachant très bien que je ne franchirait pas plus de 5 ou 6 kilomètres, mais qu'à cela ne tienne je voulais y être. J'ai couru 7 kilomètres, relativement satisfait, mais au moins j'étais au départ.

Mon nouveau boulot, débuté en avril, a miner ma santé. J'ai manqué plusieurs entraînements parce que trop fatigué, trop stressé. Ce soit d'écris après avoir débuter un nouveau boulot. Depuis un peu plus d'une semaine j'ai changé ma vie. Nouveau boulot, moins de responsabilités, moins de stress.

Je continue de courir, mais j'avoue que j'ai encore un peu de problème à trouver le bon rythme dans mon calendrier mais je vais m'ajuster.

Donc, malgré tout, j'avais planifié de courir 2 semi-marathons la même année. Pour quelqu'un qui avait dit qu'il ne ferait plus de semi-marathon.

Un peu par défi, je me suis ré-inscrit pour le semi-marathon de Montréal 2019. Je compte bien être là et je compte bien être au départ.

Je suis allé m'entraîner aujourd'hui. Pas trop froid mais pas une longue distance, même si j'arrive à en faire de bonnes récemment. Le chemin était un patinoire et je ne portais pas de patins.

Pas grave, on se reprend mardi.

Photo prise pendant mon entraînement

dimanche 20 janvier 2019

La résilience


Courir l’hiver ce n’est vraiment pas toujours facile. La semaine qui vient de se terminer à recommencer à me créer des challenges pour respecter mon entraînement.

D’abord j’ai commencé un nouvel emplois. Très heureux de ma nouvelle aventure, mais comme il se doit, ceci ajoute un élément de difficulté pour respecter son programme. Il faut apprendre le nouveau travail, donc faire quelques heures supplémentaires au début afin de prendre rapidement le rythme de travail du nouvel environnement.

Qui dit heures supplémentaires, dit moins de temps libre. Et lorsqu’on arrive à la maison, la journée, parfois un peu éreintante nous fait parfois hésiter à mettre ses souliers de course.

J’ai donc éliminer une séance de course cette semaine.

J’avais fait une séance lundi, à - 18 Celsius, et je comptais en faire une mardi soir. Ma fille et moi on avait planifié une sortie. Malheureusement elle s’est décommandé à la dernière minute. J’aurais dû y aller seul, car c’était ma dernière journée de chômage. Mais je n’ai pas l’habitude de faire deux jours consécutifs. 

J’ai opté pour un entraînement matinal mercredi matin.

Sauf que ma conjointe m’a rappelé que je la réveillais lorsque je me lève tôt et elle ne se rendors plus. Quand j’ai laissé plané la possibilité de faire trois entraînements en matinée, elle a protesté.

J’ai donc décidé d’y aller jeudi. Mais la nuit de mercredi à jeudi a été difficile. J’ai souffert d’insomnie ce qui m’a empêcher de trouver la force de me lever tôt pour aller courir.

Qu’à cela ne tienne, j’y suis allé en rentrant du boulot. Même si ceci impact l’heure à laquelle on soupe.

Bon, encore une fois, pas facile de concilier travail et famille et entraînement.

L’autre truc, c’est que mardi il faisait bon, - 2 Celsius, mais je n’en ai pas profité, et jeudi c’était -19 Celsius.

Pour couronner le tout, je suis aller courir samedi (hier). Je devais faire ma longue run de la semaine et j’avais prévu un 11 kilomètre. Ma conjointe ne voulait pas que j’aille trop longtemps, car hier, il faisait -35 Celsius!




-35 Celsius c'est froid


Je me suis habillé de façon appropriée pour cette température.

Une paire de bas thermal, mais souliers en gore-tex, des crampons (il y avait de la neige au sol), un paire de sous-vêtements long, un protège « parties intimes ». Je mets un bas sur mes parties car à cette température, la peau brule carrément, et c’est pas drôle de se chauffer cet endroit là!

Donc je portais un pantalon de course plus épais par-dessus mes sous-vêtements, pour le haut, un t-shirt en dri-fit, un chandail manches longues Therma Sphère, mon manteau de course en Myrene de Reebok et ma coquille Arctéryx par dessus. Finalement pour les mains, une paire de gants en lainage recouvert d’une paire de mitaines même matériau. La tête est protégée par une cagoule en lainage, qui couvre toute la face et je mets un bonnet de course Nike par-dessus. 

Pour protéger mes yeux, à cette température le froid est si intense qu’on se gèle les pupilles, je porte des lunettes de ski. 

Problème avec quelque paire de lunette que ce soit lorsqu’on porte une cagoule c’est qu’on envoi de l’air chaud dans les lunettes et immanquablement ceci crée de la buée. Ce qui rend bloque la vue rapidement rendant les lunettes inutiles.

J’ai essayé différents trucs, sur internet, on conseil de mettre du savon pour nettoyer ses lunettes, la pellicule graisseuse qui reste si on ne rince pas, suffirait apparemment pour empêcher le formation de buée.

Et bien ça ne fonctionne pas à -35. 

J’ai donc enduré le plus longtemps possible les lunettes en utilisant le petit coin qui permettait de voir dans une lunette presque complètement embuée. 

Et puis mon équipement a fait shut down. Mes Airpods ont cesser de fonctionner après 4,5 kilomètres, mon iPhone s’est éteint au 5 ieme kilomètre, et ma AppleWatch a connu des ennuis car elle n’a pas tenu le temps malgré son GPS intégré. Au final j’ai couru sans technologie pendant plus de 6 kilomètres.

Ma conjointe était inquiète et je ne pouvais la contacter, car tout mon matériel était en panne.

Il faut vouloir pour courir lorsque la technologie plante parce qu’il fait trop froid.

Mais bon, j’étais en forme et j’étais motivé. Mission accomplie.

lundi 14 janvier 2019

Concilier l’entraînement et la vie de famille


Il faut souvent être égoïste pour maintenir un horaire d’entraînement convenable.

Le boulot, les heures prolongées, viennent souvent nuire à un horaire établi. Si on a le malheur de faire un petit 30 minutes de plus au boulot, on arrive à la maison plus tard et alors la décision doit se prendre entre faire son entraînement maintenant et manger plus tard, ou alors aller s’entraîner en fin de soirée.

Pour ma part courir en fin de soirée n’est pas génial. Il me faut alors prendre entre une et deux heures de repos au calme avant d’aller me coucher car l’adrénaline m’empêche d’aller me coucher.

Si je ne dors pas bien, le boulot en souffre, et alors j’entre dans une spirale infernale, car pour récupérer mon manque d’attention, je devrai faire des heures supplémentaires au bureau.

Il est donc préférable pour moi d’y aller le matin.

Ces dernières semaines j’étais dans une période de chômage involontaire, mais ceci m’a permis de bien gérer mes séances d’entraînement. Par contre le boulot reprend ce matin, et alors je devrai changer mon horaire.

Ce matin pour la première fois depuis des mois je suis allé courir à 5 :30 du matin.

L’hiver, à – 17 Celsius, avec rien dans l’estomac il faut toute la motivation du monde pour arriver à sortir dehors. Mais une fois à l’extérieur, ça s’est bien passer.

Je suis donc confiant de pouvoir maintenir un horaire approprié pour les prochaines semaines.

Par contre, il faut que je gère le fait que je réveil ma conjointe en me levant le matin. Sans doute que je vais changer mon programme pour me limiter à deux sorties durant la semaine.

Vous êtes du genre matinal ou coureur de soirée?

dimanche 13 janvier 2019

Le temps froid

S'entraîner à - 28 C c'est pas toujours facile et ça demande le bon équipement.

Hier j'y suis aller.

J'ai enfilé la cagoule, car à cette température, il est préférable de couvrir sa bouche. Ça réchauffe l'air et donc risque moins de créer un choc aux poumons.

Il faut aussi choisir comment se couvrir.

Un sous-vêtement long en mérinos pour moi, par dessus je porte un pantalon de course technique en matériel extensible, des bas en laine. Pour le haut, j'ai enfilé un t-shirt technique, avec un chandail à manches longues qui respire, et manteau de course.

J'ai fait un mauvais choix pour le manteau. Il ne protège pas bien du vent. Et comme les rafales étaient fortes, j'ai dû changer mon parcours de retour pour ne pas l'affronter en face.

Un meilleur choix aurait été mon Arcteryx. Il coupe le vent. Sans doute que pour protéger du froid j'aurai dû enfiler une autre couche entre mon chandail et la coquille mais c'eut été plus convenable pour ce froid.

Qu'à cela ne tienne, avec un beau soleil, cette journée froide valait la peine de sortir le nez dehors pour profiter de l'hiver.

Je suis allé courir un 5 kilomètres. Pas mon meilleur temps loin de là, mais pour garder la forme c'est bon.

Je commence à penser à m'inscrire à un programme pour améliorer mon temps.

Un voisin m'a parlé d'un club qui se rencontre tous les lundi soirs. Je vais y réfléchir, je suis un peu homme des cavernes lorsque vient le moment de m'entraîner, je n'aime pas beaucoup le faire avec d'autres personnes. Trop tendance à me comparer.

Mais j'avoue que ça me changerait un peu l'esprit de ne pas être seul pour un bout de temps.

À voir. On s'en reparle.
Une cagoule est une bonne idée pour se protéger du froid intense


Les journées froides sont souvent les plus ensoleillées

vendredi 11 janvier 2019

Motivation

Je disais l’autre jour que l’hiver j’aime mieux ça pour courir que l’été.

Y a quand même des jours ou ça me tentes moins.

Ce matin je regardais la météo, -5C avec vents en rafales à 44 km température ressentie = -17 C.

Y a de la neige fraîche de tombée, pas super cool pour courir.

J’y suis allé mais ça m’a pris plus de motivation que d’habitude. Par contre j’ai une autre pièce d’équipement pour la neige fraîche, des crampons.

Toujours bons lorsqu’on ne sait pas trop si il y a une couche de glace sous cette neige.

Je les ai mis, et j’y suis allé. Sauf qu’ils faut qu’ils soient en bonne condition pour que ce soit efficace.

Le ressort est brisé 
Comme vous pourrez le constater, mon Yaktrax  est brisé. Ce n’est pas le première fois que ça se produit et malgré le fait qu’ils sont vendus pour les joggeurs, ils finissent tous à peu près de la même manière.

Par contre je dois avouer que malgré le manque de motivation au départ, la sortie a été agréable, bien que très lente à cause des ennuis techniques.

Le bord de l’eau

Belle journée mais plus difficile d’y aller.

mercredi 9 janvier 2019

Entraînement hivernal

J'ai déjà discuté dans un autre billet des différents points dont il faut tenir compte lorsqu'on court l'hiver, mais y revenir ne fait jamais trop de mal.

Pour ma part je regarde différentes choses avant de sortir pour un parcours. La température bien entendu. Pour les coureurs, la température est un facteur important l'hiver, mais moins important que l'été en ce qui me concerne. En effet, en hiver, si vous êtes trop habillés vous avez le loisir de déboutonner votre gilet, mais l'été, y a une limite à ce qu'on peut retirer.

Une scène agréable de mon parcours durant l'hiver
Lorsque la température est clémente, entre + 5 C et - 5 C je préfères porter moins d'épaisseur. Dans mon cas, un t-shirt technique, un chandail à longues manches (technique aussi mais conçu pour l'hiver tel que le dry fit de Nike) et je porte habituellement un manteau en Gore Tex par-dessus.

C'est parfois un peu frisquet au départ, mais la chaleur corporelle rend le tout agréable au bout de quelques centaines de mètres.

Pour le bas, un pantalon en fibre extensibl, qui me colle aux jambes et me donne pleine liberté de mouvement est suffisant.

Par contre à ces températures, on peut facilement se retrouver avec de la neige mouillée ou des flaques d'eau.

J'a finalement mis la main sur des souliers appropriés. Je me suis procuré des New Balance 880v8 GTX, un modèle de bas imperméables de marque Randy Sun. Pour les souliers, ils font le bouleau, agréables à porter, et sont complètement imperméables.

Le problème est que l'hiver la route peut être imprévue. On doit parfois suivre sa ligne de course, parce qu'on vient de réaliser qu'on est sur une plaque de glace vive. Il faut alors faire très attention de déraper, donc pas question de tourner ou de changer de direction, on continue en déposant le pied prudemment et en évitant le glissement.

Mais que faire lorsqu'on est surpris au bout de cette plaque de glace par une belle flaque d'eau qui devient par le fait même complètement inévitable? Avec les souliers en gore tex, ce n'est pas un problème, le matériau ne laisse pas entrer l'eau, donc on garde les pieds bien au sec! À moins que... la flaque fasse quelques centimètres de plus que la hauteur de la chaussure... alors l'eau s'infiltre malgré tout.

Avec les bas de Randy Sun, je suis parvenu à régler ce problème, j'ai les pieds bien au sec jusqu'à plusieurs centimètres de haut. Ceci convient dans la vaste majorité des cas.

Pour les températures plus rudes, il y a d'autres trucs que je partagerai avec vous un autre jour.

Bonne journée!

dimanche 6 janvier 2019

Que s’est-il passé ces deux dernières années?

C’est long deux ans. Tenter de résumer ceci en un post c’est un peu rapide, je ferai de mon mieux mais je ne couvrirai pas l’entièreté. En tout cas pas dans ce post.

Le dernier post remonte à février 2017. Durant l’année 2017 j’ai perdu la forme que j’avais acquise pour mon périple en Tanzanie. J’ai tranquillement perdu de la vitesse et je n’ai pas été aussi efficace dans mes entraînements. J’ai manqué un semi-marathon à Lachine, pas assez en forme.

J’ai bien fait de petites courses, un 5 kilomètres avec mon fils, un 10 en juillet, mais ce n’était pas une grande année sur le plan des compétitions.

10 kilomètres MEC

Je n’ai pas beaucoup diminuer la fréquence des entraînements, seulement la distance.

Quelques petites randos tout de même

En 2018, j’avais pris de bonnes résolutions. J’ai perdu mon emploi en début d’année et cela a eu impact sur mon moral. Même si j’avais tout le temps voulu pour m’entraîner je ne sortais que quelques fois par semaine, de petites distances... je n’ai fait qu’une compétition, le défi entreprises en mai, rien pour passer à l’histoire.

Alors qu’en 2017 j’avais parcouru près de 1000 kilomètres de course, en 2018 je n’ai pu compléter que 500 kilomètres, la moitié de l’année précédente.

L’ete fut particulièrement difficile pour moi. J’ai connu une période où j’étais incapable de courir. Une douleur soudaine et incompréhensible à la cheville m’a paralysée pendant près de deux mois. Je ne savais que faire pour retrouver mon état normal. J’ai l’habitude trop souvent de croire que ça va partir tout seul. Mais après plusieurs semaines je me suis finalement résolu à chercher de l’aide. Sauf que je savais qu’il ne s’agissait pas d’une douleur musculaire et j’avais vraiment peur de me faire dire que ce que j’avais ne se soignerait pas en courant. Qu’il me faudrait arrêter la course et devenir sédentaire.

J’ai contacté mon médecin de famille, mais je n’ai jamais pu obtenir un rendez-vous... trop occupé.

Résolu à chercher de l’aide mais incapable d’en trouver, je réalisai que la douleur s’atténuait tranquillement.

Après ces longues semaines à tenter de reprendre l’entraînement, voilà que je commençais enfin à me sentir mieux.

J’ai finalement retrouvé un rythme normal d’entraînement, 3 sorties par semaine (je pense que c’est suffisant pour le moment) depuis quelques mois maintenant.

J’ai donc retrouvé le chemin de la bonne forme. Je ne sais toujours pas ce que j’ai eu cet été, mais ma confiance en la capacité de corps à se réparer est encore une fois raffermie.

Je suis à nouveau en période de chômage, retour en emplois dans 2 semaines, on continue.

Faut pas lâcher.