lundi 18 février 2019

Courir quand on n'en a pas le temps c'est parfois meilleur

C'est curieux comment lorsque je n'ai pas beaucoup de temps, je cours toujours plus rapidement.

Comme si ce manque de temps faisait en sorte que je 'devais' courir plus rapidement pour maximiser mon temps ou réduire le temps total d'entraînement parce que justement, je n'en ai pas de temps...

C'est très drôle, et en même temps c'est conséquent. Je suis vraiment motivé lorsque je manque de temps.

En fait dans ma tête ce qui se passe, c'est que je me dis que je dois vraiment profiter du peu de temps dont je dispose et autant courir le plus vite possible, puisque cette séance n'est pas destiné à être longue.

Ce soir j'étais dans un de ces moments de vie.

Je me suis dit que j'irais faire un peu de "Speed Work". Un séance de moins de 30 minutes, divisé en séquences. 250 M à F2 vitesse moyenne, et 250 M à F4.

Le résultat est que j'ai battu un record de performance, mon 3 ième meilleur temps depuis 3 ans.

C'est très drôle car je n'avais aucune ambition ce soir.

Mais lorsque j'essaie de maintenir une moyenne bien tranquille, j'ai toutes les difficultés du monde. La température qui est trop froide, la glace qui m'empêche de courir, la neige qui obstrue mon passage, la pluie qui recouvre la glace, la flotte qui me passe par dessus les pieds, etc... Toutes les raisons y passent.

Pourtant ce soir il faisait -18 C. La rue n'était pas dégagée, il y avait de la glace sur les trottoirs.

Bizarre quand on n'a pas le temps de s'en faire avec les détails comme on peut retrouver ses ailes.

Une bonne leçon pour mon mental, qui parfois va dans le sens contraire de ce qui lui ai demandé.

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