dimanche 8 mai 2011

La préparation mentale

J'en suis maintenant à moins d'un mois du jour "J". Je me sens bien, jusqu'à présent j'ai respecté mon programme d'entraînement sauf une légère exception il y a deux semaines.

Le plus difficile est toujours de courir à la vitesse 60 % - 65 %. J'ai toujours l'impression que je ne me dépense pas suffisamment. Que je n'arriverai jamais à performer à la hauteur de mes attentes si je continue ce type d'entraînement. Mais en réalité même lorsque j'avais un coach qui me supervisait, l'entraînement ressemblait à ce que je fais dans le moment, alors il faut bien se fier à quelqu'un ou à quelque chose non?

Je me fais violence et je maintiens la vitesse demandée même s'il m'arrive de pousser un peu plus durant la période totale de l'entraînement. Par exemple je cours la première demi plus lentement que demandé et j'accélère sur la deuxième moitié, ceci me permet de mesurer mon tonus, de voir ou j'en suis.

Je réalise au fil du temps que je me suis amélioré. L'an dernier je trouvais difficile de courir à 6:30 car mon training de marathon se tenait autour de 7:20 sur le long run. Dans le moment je me tiens à 7:00 sur le long run, mais lorsque j'accélère sur la deuxième portion je tombe facilement en deçà de 6:25 et je ne ressens presque pas d'essoufflement.

Il faut croire que le training fonctionne.

La compétition que j'ai choisie pour mon objectif de cet année est celle des Îles de Boucherville. Un endroit bucolique. Les arbres, les sentiers, le fleuve, les petits oiseaux, il faut faire attention pour ne pas se laisser trop distraire de sa course.

Je me prépare mentalement pour la course, j'imagine le départ très encombré, les coureurs qui tentent de se faufiler dans le petit sentier jusqu'au pont qui enjambe le ruisseau. Il faut faire preuve de patience pour ne pas s'emballer et regretter l'énergie dépensée trop rapidement qui risque de mener à une contre-performance, comme ce fut le cas il y a deux ans.

J'imagine le parcours, je me rappelle les passages un peu plus difficile ou l'eau manque, où le soleil frappe plus fort, les petites côtes (très petites) qui traîtreusement guettent le coureur pour lui faire faire un faux pas. Le recours à la préparation mentale de ce genre s'appelle la visualisation.

La visualisation c'est un truc que beaucoup d'athlètes utilisent pour se préparer mentalement à une compétition. Ils se rappellent comment ils se sentaient lorsqu'ils ont bien performer, comment était l'environnement et le projette dans le futur, afin de se préparer à affronter le prochain défi.

Et vous, faites-vous de la visualisation? Quels trucs utilisés vous pour vous préparer à une compétition ou une session d'entraînement plus intense?

La semaine prochaine je ferai un dry run, premier test sur une distance de 10 kilomètres depuis le début de ce petit programme.

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